‘Abd Allâh Ibn Zubayr, qdssl

Salam Alaykum, ci-joint une petite biographie du célèbre Compagnon du Prophète (qpssl) ‘Abd Allâh Ibn Zubayr (qdssl).

Tiré du site islamique Risâla.

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C'est le fils de Az-Zubayr (qdssl) et de Asma Bint Abû Bakr (qdsse).

Le partage de l'héritage de son père (36 H) retour au sommaireRetour au haut de page

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#202] rapportent d'après Abû Khubaïn que ‘Abd Allâh Ibn az-Zubayr (qdssl) rapporte ce qui suit :
"« Lorsque le jour de la bataille du chameau arriva, az-Zubayr (qdssl) m'appela. Je me rendit donc auprès de lui, et il me dit : "Mon fils ! Ceux qui seront tués aujourd'hui, seront soit des injustes, soit des victimes d'une injustice. Et moi, je me vois déjà mourrir en tant que victime d'une injustice. Or mon plus grand souci aujourd'hui, ce sont mes dettes. Penses-tu que ces dettes vont absorber tous nos biens ?" Il ajouta : "Si cela s'avère nécessaire, vends nos biens et honore ma dette. De ce qu'il en restera, lègues-en le tiers et le tiers du tiers à tes enfants." Hicham a dit : "Le fils de ‘Abd Allâh était alors en parallèle avec deux fils d'az-Zubayr (qdssl) : Khubaïb et 'Abbâd (qdsseux2), car celui-ci avait alors neuf garçons et neuf filles." ‘Abd Allâh ajouta : Il se mit donc à me recommander avec insistance le règlement de sa dette en me disant : "Mon fils ! si tu te trouves dans l'incapacité d'en régler l'intégralité, demande l'assistance de mon Maître pour le faire ! - Par Dieu, dis-je, je n'ai pas compris ce qu'il voulait entendre par là et je lui ai demandé spontanément : "Ô mon père ! Qui est ton Maître ?". Il répondit : "Dieu !".
Par Dieu ! A chaque fois que je me trouvais devant quelque difficulté pour honorer sa dette, je m'adressais à Dieu en ces termes : "Ô Maître d'az-Zubayr ! Honore sa dette à sa place !" et Dieu honorait sa dette.
az-Zubayr (qdssl) fut tué et il ne laissa ni dinar ni dihram, mais seulement deux parcelles de terrain, dont l'une appelé el-Ghâba, située du côté de Médine, ainsi que onze maisons à Médine, deux à Bassora, une à Kûfa et une en Egypte. La raison qui avait motivée ses dettes, était que les gens venaient le trouver pour déposer de l'argent chez lui. Mais az-Zubayr (qdssl) refusait de le prendre en tant que dépôt, craignant de le dilapider, et acceptait de le prendre en tant que prêt. Or, à chaque fois qu'il avait assuré l'administration d'une province, collecté des impôts, un tribut ou autre, il l'avait fait en participant à une conquête avec le Prophète (qpssl), Abû Bakr, ‘Umar ou ‘Uthmân (qdsseuxt).
J'ai compté alors ce qu'il devait, et j'ai trouvé que la somme s'élevait à deux millions deux cent milles dirhams.
Hakîm Ibn Hâzem (qdssl), qui m'avait rencontré, me demanda : "Ô fils de mon frère ! A combien s'élève la dette de mon frère ?" - Je lui dis : Que dirais-tu si elle s'élève à deux millions deux cent milles dirhams ? - Il m'a répondu : "Par Dieu ! Je ne crois pas que vous puissiez rembourser une telle dette ! Aussi, si vous vous voyez dans l'impossibilité de l'honorer intégralement, vous pouvez solliciter mon aide."
az-Zubayr (qdssl) avait acheté le domaine d'el-Ghâba pour la somme de dix mille dirhams. Je la vendis pour la somme de un million six cent milles dirhams. Ensuite, je fis savoir aux créanciers de mon père qu'ils pouvaient se faire rembourser sur le domaine d'el-Ghâba. ‘Abd Allâh Ibn Dja‘far (qdssl), qui faisait partie des créanciers, vint me voir et me dit : "Si tu veux, je me désiste de cette dette." Mais je refusai cette offre. Il me proposa alors de différer ultérieurement le paiement, mais je refusai aussi cette offre. Il me dit alors : "Accorde-moi donc une part dans le domaine d'el-Ghâba. J'acceptai cette proprosition et lui répondit : La partie qui s'étend de tel endroit à tel endroit est à toi. J'en vendis donc une partie et honora ses dettes. Il en resta alors quatre parts et demi. Je me rendis ensuite chez Mu‘âwiyya et y trouva Amr Ibn ‘Uthmân, el-Mundhir Ibn az-Zubayr et Ibn Zum‘a. Mu‘âwiyya lui dit : "A combien estimes-tu la valeur de ce domaine (el-Ghâba) ?" - Je répondis : chaque part à cent mille dirhams. Mu‘âwiyya ajouta : "Combien reste-t-il de parts ?" - Je répondis : quatre et demi. el-Mundhir Ibn az-Zubayr prit alors la parole et dit : "Je prends une part pour cent mille dirhams." - Amr Ibn ‘Uthmân intervint à son tour en disant : "Moi aussi je prends une part pour cent mille dirhams." Ibn Zum'a ajouta de son côté : "Je prends également une part pour cent mille dirhams."» Mu‘âwiyya demanda alors : "Combien en reste-t-il ?" - Une part et demi, lui répondis-je - Mu‘âwiyya reprit : "Je les prends pour cent cinquante mille dirhams." Quelque temps après, Mu‘âwiyya acheta la part de ‘Abd Allâh Ibn Dja‘far (qdssl) pour six cent mille dirhams.
Une fois que j'eus fini de régler ses dettes, mes fils me dirent : "Maintenant partage entre nous notre héritage !" - Je leur répondis : Par Dieu ! je ne partagerai rien entre vous avant quatre ans, durant lesquels je proclamerai à chaque période de Pélerinage : "Celui à qui az-Zubayr doit de l'argent, qu'il vienne nous voir afin de lui régler sa dette." De fait, à chaque période de Pélerinage, je faisais cette demande aux gens. Une fois passées les quatre années, il partagea entre les enfants ce qui restait de l'héritage, en commençant par en donner le tiers. Or az-Zubayr (qdssl) avait quatre épouses. Il donna à chacune un million deux cent mille dirhams. La totalité de la fortune d'az-Zubayr (qdssl) s'élevait à cinquante deux millions de dirhams."

Après la mort de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm), son fils Yazîd prône le califat et demande de lui faire acte d'allégeance (60 H.)

Au moment où Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) rend son dernier souffle à Damas, Yazîd se trouve à Hawârîn, près de Alep. En apprenant la nouvelle, il rentre à Damas, où il se rend directement au cimetière, et va prier sur la tombe de son père.

Ensuite Yazîd fait envoyer à al-Walîd Ibn ‘Uqba, alors Gouverneur de Médine, la nouvelle de la mort de son père ; il lui écrit aussi de demander aux Médinites de lui faire allégeance en tant que calife, et de commencer par les "piliers" des Quraysh et surtout par al-Husayn Ibn ‘Alî.

A Médine, sitôt le reçu, al-Walîd fait mander ‘Abd Allâh Ibn az-Zubayr et al-Husayn (qdsseux2) et leur demande de faire allégeance au nouveau calife.

‘Abd Allâh Ibn Zubayr et al-Housayn (qdsseux2) viennent tous deux, ne font pas allégeance et demandent de remettre l'affaire à un peu plus tard.

Il quitte aussitôt Médine et prend le chemin de la Mecque.

Notes :
* Les termes sont erronés dans la traduction du Coran utilisée et retraduits (par les termes soulignés) ici plus fidèlement au texte en Arabe ou plus correct grammaticalement.
1. qpssl - Que la paix et le salut soient sur lui ["Sallallâh-û ‘Alayhi wa Salam"] ;
2. qpsseux - Que la paix et le salut soient sur eux ["Sallallâh-û ‘Alayhim wa Salam"] ;
3. qsE - Qu'Il soit Exalté ["Allâh aza wadjel"] ;
4. qdssl - Que Dieu soit satisfait de lui ["Radi Allâh ‘anhu"] ;
5. qdsse - Que Dieu soit satisfait d'elle ["Radi Allâh ‘anha"] ;
6. qdsseux2 - Que Dieu soit satisfait d'eux deux ["Radi Allâhu ‘anhumaa"] ;
7. qdsselles2 - Que Dieu soit satisfait d'elles deux ["Radi Allâhu ‘anhunaa"] ;
8. qdsseuxt - Que Dieu soit satisfait d'eux tous ["Radi Allâhu ‘anhum"] ;
9. qdssellest - Que Dieu soit satisfait d'elles toutes ["Radi Allâhu ‘anhun"] ;
10. qdlsc - Que Dieu lui soit compatissant dans ce Bas-Monde ["Rahîma Ullâh"] ;
11. qdlfm - Que Dieu lui fasse miséricorde au Jour du Jugement ["Rahmât Ullâh ‘alayhi"] ;
12. qmdssl - Que la malédiction de Dieu soit sur lui ;
13. slp- Sur lui la paix ["‘Alayhi salam"] ;
14. sep - Sur eux la paix ["‘Alayhim salam"].

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