Le dénoncement des groupes musulmans rebelles

Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Compatissant - Louange à Dieu le Maître des Mondes

Gloire à Dieu ! Louange à Dieu ! Il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Dieu ! Dieu est le Plus Grand ! - Il n'y a de force ni de puissance qu'en Dieu !

Ô Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !
Et bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme tu as béni Abraham et la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !

« Ô Toi qui es mon Seigneur !!
Accorde-moi Ton pardon et accepte mon repentir car Tu es certes l'Accueillant au repentir et le Tout pardonneur. »

Bismillâh Ir-Rahmân Ir-Rahîm - Al hamduli-llâhi rabbi-l‘âlamîn

Subhâna Llâhi, wa l-hamdu li Llâhi, wa lâ ilâha illâ Llâhu, wa Allâhu akbar - Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi !

Allâhumma salli ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kama sallayta alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid
Wa bârik ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kamâ barakta ‘alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid

« Rabbi ghfir lî wa tub ‘alayya.
Innaka anta ttawwâbu-l-ghafûr. »

Salutations et paix sur vous ainsi que la Miséricorde de Dieu,
"As-Salam ‘Alaykum Wa Ramatullâhi Wa Barakatuh,"

Il s'agit d'un extrait de mon livre, le Décryptage scientifique du Coran, dans les titres "Un Prophète de Dieu" ;
Voir aussi les autres rubriques de ce site englobant les miracles contenus dans le Coran : Le dernier miracle de Dieu (qsE) : Le Coran.

Sommaire
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Introduction ;
1. La bataille du chameau (05/36 H) - l'histoire de la Mère des Croyants ‘Aïcha Bint Abû Bakr (qdsse) ;
   1.1. La prophétie ;
   1.2. Les protagonistes, les causes et l'affrontement ;
   1.3. Les leçons à tirer des la bataille ;
2. La bataille de Siffîn (02/37 H) - L'histoire de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyan (qdlfm) ;
   2.1. La prophétie ;
   2.2. Les protagonistes, les causes et l'affrontement ;
   2.3. Le rang de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyan (qdlfm) ;
   2.4. Les leçons à tirer des la bataille ;
Conclusion.

Introduction
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Le califat de ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl), 4ème calife « bien guidé », fut marqué par des troubles internes (épreuves / « fitan » qui divisèrent les musulmans) à l’Etat islamique. Elles opposèrent les Croyants les uns contre les autres notamment lors de deux grandes batailles historiques. Après avoir dû affronter les enthousiastes musulmans voulant venger la mort de son pieux prédescesseur (‘Uthman Ibn Affân -qdssl) puis les extrêmistes Kharidjites, il eut à mater une rebellion du Gouverneur de Syrie (qdlfm) qui refusait de lui prêter allégeance. Cette période de troubles, sanglante pour les musulmans, laissera les Savants et les historiens dans le doute sur le bien fondé de chaque camp. En effet les récits historiques sont contradictoires car les espions destabilisateurs intérieurs et extérieurs faussèrent la vérité à chaque camp.
Mais le Prophète (qpssl) avait déjà prédit ces troubles et prophétisé qui seraient les groupes rebelles. Les plus Savants parmis ses Compagnons (ceux qui connaissaient les prophéties en question) savaient dans quel camp se trouvait la Vérité et la satisfaction divine. Nul doute n’a été laissé par le Messager de Dieu (qpssl) qui a tracé une Voie Droite sans aucune ambiguïté. Néanmoins, à cette époque lumineuse de l'islam naissant, toute la Sunna n'était pas encore rassemblée et tous les Compagnons ne connaissaient pas tous toutes les recommandations et prophéties faites par leur guide défunt, Mohammed (qpssl). La porte des troubles fut brisée (mort du 2ème calife « bien guidé » ‘Umar Ibn al-Khattâb -qdssl) et les richesses de ce Bas Monde se déversaient dans l'Etat musulman, corrompant les coeurs et faisant naître les jalousies et les convoitises.

C'est avec un coeur bien triste et débordant de larmes que le Croyant, qui apprend sa Religion, aborde les événements tragiques qui vont suivre. Mais le Destin divin devait s'accomplir inexorablement afin de prouver une fois de plus la véracité du Messager de Dieu (qpssl) mais aussi, comme pour toute défaite des musulmans, nous enseigner les erreurs à ne plus commettre.

Le jour où j'ai abordé ces sujets sensibles avec Science (et ce jour dura plus d'une année), je me suis remémoré les paroles d'un poète français (pour qui je ne ferai pas de publicité puisque musique et idolatrie ne doivent pas être encouragés. Mais les connaisseurs reconnaîtront) qui a décrit avec des mots justes la dure réconciliation de tout Français avec son passé commun avec les Allemands. Mais laissons-le s'exprimer :

"Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt [ville d'Allemagne]
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été Allemand ?

Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent"

Avant d'aborder ce sujet, même armé des paroles prophétiques qui éclairent et dissipent le doute, il convient évidemment de se mettre, un cours instant, dans la peau des protagonistes en question et des épreuves qui les ont menés sur le champs de bataille avant de se permettre de juger qui que ce soit. C'est l'attitude indispensable à tout travail de mémoire puis de deuil sur ces événements tragiques.

"Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp ..."

Je rajoutai alors mentalement : "...un camp de musulmans !" avant que les larmes ne se mettent à couler toutes seules.

1. La bataille du chameau (05/36 H) - l'histoire de la Mère des Croyants ‘Aïcha (qdsse) retour au sommaireRetour au haut de page
1.1. La prophétie retour au sommaireRetour au haut de page

Dire [« Hadîth »], Tirmidhi (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) a dit :
"« Talha et Az-Zubayr sont mes deux voisins au Paradis. »"

1.2. Les protagonistes, les causes et l'affrontement retour au sommaireRetour au haut de page

Az-Zubayr Ibn Al-Awwâm (qdssl), fils de Safiya -la tante du Prophète (qpssl)- et Talha Ibn Ubayd Allâh (qdssl) sont les deux illustres Compagnons qui prirent parti, aux côtés de la Mère des Croyants ‘Aïcha (qdsse), montée sur un chameau (d’où le nom de la bataille), face à l'armée du calife ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl). L'assassinat du 3ème calife ‘Uthman Ibn Affân (qdssl) avait attisé les passions de le venger au point que 3 figures de proue de l’islam divergèrent et s’opposèrent au calife nouvellement élu sur ce sujet. Ils partirent -à la tête d'une armée dans le but de rendre justice, en appliquant la Loi du Talion- sans son accord, croyant connaître (avec certitude à leur connaissance) les véritables assassins. Conscient des troubles qui couvaient et du manque de preuves quant à l’identité exacte des assassins, le calife ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) avait décidé de laisser cette affaire à plus tard, demandant justice à Dieu, et préféra concentrer ses efforts pour renforcer l’autorité d’un califat débutant bien mal mené. ‘Aïcha, Az-Zubayr et Talha (qdsseuxt) n’étaient pas de cet avis et avaient levé, contre l’accord du calife, une véritable armée pour aller venger la mort du bien aimé 3ème calife « bien guidé » ‘Uthman Ibn Affân (qdssl). Le calife, devant renforcer son autorité et éviter une effusion de sang injuste (puisque sans preuve à sa connaissance), mobilisa aussitôt l'armée califale et la dirigea à la poursuite de celle menée par ses 3 compagnons, frères et soeurs, non dans le but de les combattre ,mais pour les empêcher de commettre une injustice. C'est en 36 H (656 ap. J.C.) que les deux armées se firent face à Bassora (actuel Irak).

Pause introspective

Mon frère et ma soeur : Dans quel camp aurais-tu pu être ?

Fin de la pause

C'est pendant la nuit où les 2 armées se faisaient face, que les espions intérieurs et extérieurs envenimèrent la situation, faisant croire à chaque camp l'attaque du camp opposé. Seule l'amputation des jambes du chameau -sur lequel était posé le palenquin de la Mère des Croyants- mit fin à la tuerie. ‘Aïcha (qdsse) se repentit de son erreur et Az-Zubayr Ibn Al-Awwâm et Talha Ibn Ubayd Allâh (qdsseuxt) moururent tous deux en martyrs après avoir reconnu l’illégitimité de leur acte, assassinés par un ignorant plein de haine. ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) pria sur leurs tombes et annonça l’Enfer à leurs assassins (pourtant issus de son propre camp), chose qui fut aussi prophétisée.

Dire [« Hadîth »], Ahmad Ibn Hanbal (qdssl) [Ibn Hadjar al-‘Asqalânî -qdssl- le juge bon] rapporte d'après Abû Râfi‘ (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit à ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) :
"« Il y aura entre toi et ‘Âïcha un différent. » ‘Alî lui dit : « Moi ? Ô Messager de Dieu ? » Le Prophète (qpssl) dit : « Oui », ‘Alî ajouta : « Je suis donc le plus misérable des hommes. » Le Prophète (qpssl) lui dit : « Non, cependant, lorsque cela arrivera, renvoie-la à son refuge. »"

Nous voyons donc que ‘Alî se considéra misérable en apprenant qu'il s'opposerai dans le futur à une Mère des Croyants, que Le Prophète (qpssl) lui donna au contraire raison et qu'il reçut l'ordre de traiter ‘Aïcha de la manière appropriée à son rang -ce qu'il fit d'ailleurs à la fin de la bataille en la faisant escorter de son frère Mohammed Ibn Abû Bakr (qdssl).

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) et Muslim (qdssl) rapportent que le Prophète (qpssl) a dit :
"Lorsque celui qui émet un jugement fait un effort et arrive au résultat correct, il a deux récompenses. Et quand il juge et fait un effort mais se trompe, il n’a qu’un seule récompense."

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl), Muslim (qdssl) et Nawawî (qdsse) [#2] rapportent d’après la Mère des Croyants ‘Aïcha (qdsse) que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
"« Une armée tentera d'envahir la Ka‘ba ; une fois cette armée parvenue dans une zone désertique, la terre engloutira les soldats qui la composent du premier jusqu'au dernier. »
‘Aïcha dit : J'ai dit : « Ô Messager de Dieu ! Ils seront engloutis du premier jusqu'au dernier alors qu'il y aura parmi eux des commerçants et des personnes venues avec d'autres intentions ? »
Il répondit : « Ils seront engloutis du premier jusqu'au dernier, puis ils seront ressuscités conformément à leurs intentions. »"

Nous ne discuterons pas ici du différent qui opposa ces Grands Compagnons -de rang équivalent (1 calife "bien guidé", 2 promis au Paradis de leur vivant et 1 Mère des Croyants, épouse du Prophète de Dieu -qpssl- promise au Paradis) -et qui furent tous les 4 promis au Paradis et pardonnés par Dieu (qsE) et Son Prophète (qpssl) de leur vivant. Le bien fondé d'une telle discussion serait donc vain -puisque le groupe qui a fait un jugement incorrect disposait d'informations erronnées- et ne servirait qu'à alimenter en arguments envenimés les ennemis de l'islam (parmi les innovateurs Chiites notamment). De plus : à quoi bon juger entre deux groupes dont les leaders ont tous été promis au Paradis ? D'autant que l'erreur avait été prophétisée et que nous savons quel camp était le plus dans la Vérité. C'est la ligne pronnée par les Savants de la Sunna et du Consensus ["Ahl al-Sunna wal Djama‘a"].
En fait, ces événements sont exploités par les ennemis de l'islam pour jeter le doute sur la Foi des plus grands compagnons, jeter le doute sur les ahadith qu'ils ont transmis et ainsi douter de la Religion de façon globale. Le Chiisme considère non pas qu'une minorité de Compagnons seulement aurait apostasié mais qu'une majorité (sauf trois) seraient complètement sortis de l'islam. Position idéale pour tout "faiseur de religion", qui n'a plus qu'à reconstruire une nouvelle doctrine de toute pièce et un nouveau clergé "respectable" afin d'assurer la domination d'une minorité qui se veut élitiste sur une majorité bien docilement endoctrinée. Le Chiisme a, somme toute, copié tout simplement un processus déjà rodé par les Chrétiens avec l'Eglise paulienne.
L'islam authentique, lui, remet l'homme a sa place, sans intermédiaire entre lui et Dieu (qsE) dans l'invocation et la demande de pardon. La Religion de Vérité n'a besoin que de peu de preuves pour montrer sa supériorité sur les religions "fabriquées" par l'homme, peu compatibles avec la nature humaine (célibat des prêtres et des nonnes, auto-flagellations publiques chiites lors du jour d'Achoura), tout simplement injustes (mariage temporaire chiite qui n'est autre que de la prostitution, divorce et remariage des veufs(ves) interdits pour les Chrétiens) et divinisant des morts (culte des Saints -ainsi que de Jésus et de sa mère Marie- chrétiens et chiites). Leur origine humaine trouvera aussi ses preuves dans les grandes divisions et divergences qui animent leurs cultes : Protestants, Catholiques, Orthodoxes, etc... pour les Chrétiens ; Ismaéliens, Duodécimains, etc... pour les Chiites. Les musulmans, s'ils se divisent en écoles juridiques -qui pourraient être, à tord, comparées à des sectes-, sont tous d'accord sur le même dogme et les mêmes textes (Coran et Sunna) fondateurs, ce qui en fait une seule et même Religion.

Pour se faire un ordre d'idées sur la bataille, les historiens estiment qu'il y eut entre 6 000 et 30 000 morts (des deux camps) avant que les combats ne cessent par la miséricorde de Dieu (qsE).

1.3. Les leçons à tirer de la bataille retour au sommaireRetour au haut de page

Quant à ceux, assoiffés de vengeance et dénués de patience, qui souhaitent à tout prix venger toute vie musulmane, qu'ils tirent leçon des conséquences qu'eurent une telle volonté menée pourtant par meilleurs et plus savants qu'eux. Dieu (qsE) a promis à l’assassin le pire des châtiments et il vaut mieux Lui demander justice car Lui connaît tout alors que nous n'avons qu'une partie de la Vérité de ce monde, bien que certains en disposent parfois d'un peu plus que d'autres.

Sourate 4, verset 95
"Quant à celui qui tue un Croyant volontairement, sa récompense sera l’Enfer ; il y demeurera éternellement. Dieu sera irrité contre lui ; Il le maudira ou préparera pour lui un supplice terrible."

Ainsi mon frère et ma soeur ! Même devant l'injustice d'un meurtre non réparé, ne commet pas à ton tour une injustice pire en voulant punir des innocents, ne fais même pas un seul pas vers la vengeance quand elle ne peut être rendue, car les ruses de Satan (qmdssl) peuvent te pousser à commettre l'irréparable. Il est vrai que les médias, aujourd'hui, amplifient ces phénomènes de culpabilisation générale pour des actes meurtriers dont les auteurs ne sont pas clairement identifiés. Il en résulte des mouvements de vengeance collectifs aveugles, injustes et assurant ainsi des escalades de violence sans fin. Laisse plutôt l'autorité en place s'occuper du problème sur lequel tu ne seras pas interrogé mais sur lequel l'autorité sera interrogée.
Et demande plutôt justice au Juge, le Seigneur Suprême ! Le Roi du Jour où toutes les injustices seront réglées en toute impartialité.

Le 29ème Nom de Dieu : « Al-Hakam », Le Juge, l'Arbitre, Celui qui décide, tranche ou prononce voir le Nom de Dieu (qsE).

2. La bataille de Siffîn (02/37 H) - L'histoire de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) retour au sommaireRetour au haut de page
2.1. La prophétie retour au sommaireRetour au haut de page

Dire [« Hadîth »], dans « Sahîh al-Djamî as-Saghîr de Suyûti » (librairie al-Maârif, Riyadh 1987, p155), Yusuf an-Nabhâni et Nasr-ad-Dîn al-Albânî (qdlfm) authentifient et rapportent que le Prophète (qpssl) a dit :
"« Pauvre Ammâr ! Le groupe rebelle te tuera. »"

Ammâr Ibn Yâsir (qdssl), le Yéménite, fut un des musulmans de la première heure qui eut à subir les persécutions et tortures inhumaines de la part des polythéistes mecquois qui voulaient leur faire abjurer leur "nouvelle" Religion. Ses parents (Yâsir et Sumayya, qdsseux2) furent les deux premiers martyrs de l'histoire de l’islam. Participant à la construction de la première mosquée de l’islam à Médine, il fut victime d’un accident qui laissa ses frères dans le doute quant à ses chances de survie.

Dire [« Hadîth »], Muslim [#3328] rapporte d'après Abû Sa‘îd al-Khudriy (qdssl) : Un homme meilleur que moi m'a informé que le Messager de Dieu (qpssl) avait dit à ‘Ammâr, durant le creusage de la tranchée ["al-Khandaq"], en lui essuyant sa tête (poussièreuse) :
"« Comme est grande ta misère ! Ô Ibn Sumayya ! Car le peuple rebelle te tuera. »"

On le dégagea effectivement des décombres bel bien vivant. Son heure n'était pas encore venue, son destin pas encore accompli. Il allait être une nouvelle preuve de la prophétie du Messager de Dieu (qpssl) pour les générations présentes et futures.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#447] rapporte d’après Ikrima (qdssl) : « ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) m’a dit, ainsi qu’à son fils ‘Ali (qdssl) : « Allez chez Abû Sa‘îd (qdssl) et écoutez une partie de ses ahadith ! » » En effet, nous partîmes et nous trouvâmes Abû Sa‘îd dans un jardin, il était en train de l’entretenir. [Et nous voyant], il prit son manteau et s’assit. Après quoi il se mit à nous parler jusqu’au moment où il évoqua la construction de la Mosquée. Il dit : « Nous transportions les briques une à une mais ‘Ammâr les transportait deux à deux. En le voyant, le Prophète (qpssl) lui essuya la poussière en disant :
"« Quel malheur attend Ammâr ! Il sera tué par le groupe injuste [des musulmans]. Lui, il les invitera au Paradis mais eux au Feu. »
‘Ammâr (qdssl) disait alors : « Que Dieu [nous] préserve des subversions ! »"

2.2. Les protagonistes, les causes et l'affrontement retour au sommaireRetour au haut de page

Les provinces éloignées de la capitale médinoise mirent un certain temps à accepter le califat de ‘Alî (qdssl), mais tous les gouverneurs de l'Etat finirent par lui prêter allégeance. Tous, à l'exception du Gouverneur de Syrie Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm), noble Quraychite de la tribu de ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl). Ce dernier argumentait légitimement -étant de la tribu Umeyyade de ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl)- de son droit de demander l'application de la Loi du Talion sur les coupables et considérait que la plupart des rebelles (insurgés assassins) au calife défunt avaient profité de la politique de réunification de son successeur pour rejoindre les rangs de son armée. Il ne voulait donc pas prêter allégeance à un pouvoir qui risquait de mettre aux responsabilités les anciens assassins de son parent défunt.

L'armée califienne (que les historiens estiment autour de 50 000 musulmans) fit face à l'armée syrienne (que les historiens estiment autour de 80 000 musulmans) sur la rive droite de l'euphrate au lieu dit de Siffîn. Tout comme pour la bataille du chameau, des éléments perturbateurs, animés d'une volonté d'en découdre et de voir couler le sang des musulmans, firent voler en éclat les tentatives de négociation et une grande tuerie se déclancha entre musulmans.

Prenant parti du calife ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl), Ammâr Ibn Yâsir (qdssl) mourrut en martyr, à l’age de 93 ans, l’étendard de l’islam entre les mains, des coups d'épée des partisans du Gouverneur de Syrie Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm). Ce dernier prendra le califat par la force après la mort de ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) et deviendra le premier roi musulman de l'histoire de l'islam, fondateur (volontairement ou pas) de la dynastie des Ummeyyades.

Une nouvelle prophétie venait alors de se réaliser.

Dire [« Hadîth »], Nawawî (qdssl) [#1860] transmet qu’Uqba Ibn Amir (qdssl) rapporte que le Messager de Dieu (qpssl) rendit visite aux tombes des martyrs de la bataille de Uhud, pria pour eux, huit ans après la bataille, comme s’il faisait ses adieux aux vivants et aux morts, puis il monta sur le minbar et dit :
"« Je suis votre précédeur, et je serai témoin contre vous. Votre rendez-vous sera le bassin (devant le Paradis) que je vois déjà de ma place-ci. Je ne crains pas pour vous l’associationnisme, mais je crains que vous vous disputiez (pour les biens de) ce monde »
{Et dans une autre version : « et que vous vous entre-tuiez pour les obtenir et que vous alliez à votre perte comme ce fut le cas pour ceux qui vous ont précédé. »}
Uqba (qdssl) dit : « Ce fut le dernier regard que j’adressai en direction du Messager de Dieu (qpssl). »"

En effet, depuis le califat de ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl), grace aux victoires fulgurantes des armées califales musulmanes, les richesses du monde avaient affluées dans l'Etat musulman. A la volonté pure des premiers musulmans de vouloir répandre la paix et la justice à travers la Religion divine de Vérité, s'était insinuée peu à peu les tentations des richesses de ce Bas-Monde ["ad-Dunyâ"] mais aussi les passions de la justice facilitée par l'exercice du pouvoir (ce qu'ils ne pouvaient pas faire quant ils étaient encore minoritaires sur terre), faisant reculer la patience insidieusement.

Dire divin [« hadîth qudsi »], Bukhârî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#32] transmettent d’après Abû Hurayra (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit en parlant de son Seigneur :
"« La seule récompense que mérite Mon serviteur à qui Je reprends l’être qu’il chérit le plus au monde, et qui fait preuve de patience, est le Paradis. »"

Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) cherchait-il le Paradis en voulant coûte que coûte venger la mort de son parent ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl) ? Ou bien n’était-ce qu’une excuse pour prendre le pouvoir des mains de plus pieux que lui (‘Alî Ibn Abû Tâlib - qdssl) et le rendre à sa (noble) tribu ? La réponse à cette question n'est du ressort que de Celui qui connaît le contenu des coeurs et qui Jugera chaque âme en fonction de ses intentions et de ses actes. Elle ne regarde que Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) et le Roi du Jour du Jugement (qsE), qui peut soit le punir pour cela, soit réduire sa récompense, soit lui faire Miséricorde en acceptant son repentir. Quel que soit l'issu de ce Jugement parfait, il ne regarde nullement le musulman d'aujourd'hui qui a fort à faire déjà avec son propre cas.

Pour se faire un ordre d'idées sur la bataille, les historiens estiment qu'il y eut 40 000 morts musulmans directs avant que les pourparlers de paix ne reprennent.

2.3. Le rang de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyan (qdlfm) retour au sommaireRetour au haut de page

Si ses intentions lors de la bataille de Siffîn sont peu connues, car brouillées par les fausses informations manipulées par les espions, plusieurs choses sont tout de même sûres : il ne faisait pas des premiers musulmans, il fut critiqué par des Compagnons dans la gestion de son émirat, après la bataille de Siffîn, il disputera ensuite au fils de ‘Alî (qdssl) de nouveau l'autorité du califat et déplacera la capitale historique musulmane de Médine l'illuminée vers Damas. Il montrera ainsi à de nombreuses reprises des actes qui attirent l'insatisfaction de Dieu (qsE), ce qui me fait donc demander la miséricorde divine (Que Dieu lui fasse Miséricorde) pour lui au lieu de la célèbre formule normalement attribuée aux Compagnons (Que Dieu soit satisfait de lui) dont on ne sait que du Bien. Et Dieu est plus Savant.

2.3.1. Il ne faisait pas partie des musulmans de la première heure ... retour au sommaireRetour au haut de page

... parmi les Emigrés ["Muhâdjirûn"] de La Mecque et les Résidents Médinois ["Ansârs"] de Médine qui les accueillirent, dont Dieu (qsE) fut satisfait, ni de ceux qui leur succèdent en mérites.

Sourate 9, verset 100
"Quant aux Emigrés et aux Résidents qui ont été les premiers à se joindre au Prophète et à l'accueillir, ainsi que ceux qui les ont suivis dans un élan sincère, Dieu est Satisfait d'eux comme ils seront satisfaits de Ses faveurs, car Il a préparé à leur intention des Jardins sous lesquels couelnt des ruisseaux et où leur séjour sera éternel. Et ce sera pour eux le comble de la félicité."

Au contraire, ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) faisait partie de ces premiers à se convertir à l'islam (2ème converti après Khadidja -qdsse- et 1er enfant converti avant Abû Bakr -qdssl) et fut promis au Paradis de son vivant par le Prophète (qpssl). Les Savants classent d'ailleurs les Compagnons du Prophète par ordre de mérite :

  1. Les 4 Compagnons proches qui furent élus, chacun à leur tour, à la tête de l'Etat musulman après la mort du Prophète (qpssl) : Les califes "biens guidés" Abû Bakr, ‘Umar Ibn al-Khattâb, ‘Uthmân Ibn Affân et ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdsseuxt) ;
  2. Les 6 autres Compagnons à qui le Prophète (qpssl) promit le Paradis de leur vivant : Talha Ibn ‘Ubayd Allâh, al-Zubayr Ibn 'Awwâm, ‘Abd ar-Rahmân Ibn ‘Awf, Abû ‘Ubayda Ibn al-Djarrâh, Sa‘d Ibn Abû Waqqâs et Sa‘îd Ibn Zayd (qdsseuxt) ;
  3. Les Emigrés ["Muhâdjirûn"] qui ont quitté La Mecque pour Médine ;
  4. Les Auxiliaires ["Ansârs"] de Médine qui ont accueilli leurs frères dans l'islam ;
  5. Les Mudjahidines [Combattants sur la Voie de Dieu] de la bataille de Badr (entre 310 et 320) ;
  6. Ceux qui ont témoigné leur serment d'allégeance au Prophète (qpssl) sous l'arbre à al-Hudaybiya (près de 1400) ;
  7. Ceux qui ont vu le Prophète (qpssl) et son morts musulmans (de l'ordre de 114 000).

‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) fait partie du premier groupe -des meilleurs d'entre les musulmans- ainsi que des groupes 3 et 5, 6 et 7, alors que Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) fait parti du 7ème groupe.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3995] transmet d'après Mu‘âdh Ibn Rifâ‘a Ibn Râfi‘ az-Zurayqy (qdssl), son père qui avait assisté à la bataille de Badr, dit : [L'Ange] Gabriel vint trouver le Prophète (qpssl) et lui dit : « Comment considérez-vous les hommes de Badr parmi vous ?
"- Ils sont les meilleurs d'entre les musulmans. Répondit le Prophète (qpssl) en ces termes ou en des termes similaires. - Et bien, reprit Gabriel, il en est de même pour les Anges qui avaient participé à Badr. »"

2.3.2. Il déménagea la capitale de l'Etat musulman de Médine vers Damas (Syrie) retour au sommaireRetour au haut de page

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1871] transmet qu'Abû al-Hubâb Sa‘îd Ibn Yasâ (qdssl) a entendu Abû Hurayra (qdssl) dire : le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
"« On m'a donné l'ordre de me rendre dans une cité qui dévorera les autres cités. Les [Hypocrites] l'appèlent Yathrib [qui découle de "tharb"ou "tathrîb" qui signifient corruption ou blâme] alors qu'elle s'appelle Médine ; elle expulsera les [mauvais] gens comme le soufflet élimine les impuretés du fer. »"

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1875] transmet que Sufyân Ibn Abû Zuhaïr (qdssl) rapporte qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu (qpssl) dire :
"Le Yémen sera conquis. Il y aura alors des gens (de Médine) qui y émigreront avec leurs troupeaux et qui s'éloigneront avec leurs familles et tous ceux qui leur obéissent. Pourtant, Médine vaudrait mieux pour eux, s'ils savaient. La Syrie sera conquise. Il y aura alors des gens qui y émigreront avec leurs troupeaux et qui s'éloigneront avec leurs familles et tous ceux qui leur obéissent. Pourtant, Médine vaudrait mieux pour eux, s'ils savaient. L'Irâq sera conquis. Il y aura alors des gens qui y émigreront avec leurs troupeaux et qui s'éloigneront avoir leurs familles et tous ceux qui leur obéissent. Pourtant, Médine vaudrait mieux pour eux, s'ils savaient."

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1876] transmet d'après Abû Hurayra (qdssl) que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
La Foi retourne à Médine comme le serpent retourne dans son trou. »"

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1883] transmet d'après Djâbir Ibn ‘Abd Allâh (qdssl), un Bédouin vint trouver le Prophète (qpssl) et lui prêta serment de fidélité pour l'islam. Le lendemain, ce Bédouin, ayant la fièvre, revint et dit par trois fois : "Relève-moi de mon serment." Le Prophète (qpssl) refusa en disant :
"Médine est comme le soufflet de forge ; elle expulse ses impuretés et elle affine ses vertus."

Que ces ahadith lui soient connus ou pas, ils se sont réalisés sous son autorité, montrant, par le destin, une certaine insatisfaction divine à son égard.

2.3.3. Après s'être opposé au cousin du Prophète (qpssl), il s'opposera à son bien aimé petit fils retour au sommaireRetour au haut de page

A la mort du calife ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl), une partie de l'armée califale prêta serment à son fils Hassan Ibn ‘Alî (qdssl). Ce dernier, afin d'éviter des troubles qui ne pouvaient profiter à l'islam, abdiqua au bout de 6 mois seulement au profit de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) qui s'opposait déjà à lui.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#2122] transmet d'après Nâfi‘ Ibn Djubayr Ibn Mut‘im (qdssl), Abû Hurayra ad-Dusy (qdssl) a dit : "Le Prophète (qpssl) sortit à une certaine heure de la journée. Il ne me parla pas et je ne lui parla pas. En arrivant au marché des Béni Qaynuqâ', il s'assit dans la cour de la maison de Fâtima et lui dit :
"Est-ce que le petit est là ? Est-il là ? - Fâtima retint [al-Hassan] pour quelques instants et je crus qu'elle lui mettait un sikhâb [collier de grains de racines odorifantes] ou qu'elle le lavait. Après cela, l'enfant arriva en se précipitant. Le Prophète (qpssl) le serra alors contre lui, l'embrassa et dit : « Seigneur ! Aime-le et aime celui qui l'aime ! »."

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3746] transmet d'après Abû Bakra (qdssl) que le Prophète (qpssl) a prit avec lui sur le minbar son petit fils al-Hasan (qdssl) puis dit à l'assistance :
"Mon fils-là est un seigneur ! Par lui, j'espère, Dieu fera faire la paix entre deux grandes factions musulmanes."

Nous noteront de ce dernier Dire que le Prophète (qpssl) annonça donc que les deux factions qui allaient s'affronter (califales et syriennes) seraient musulmanes et non mécréantes. Les Chiites, dans leur innovation et vision passionnelle des faits, considèrent tous les ennemis de ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) et de ses fils de mécréantes et les Kharidjites considèrent ceux qui accéptèrent l'arbitrage entre les deux armées d'apostats qui sont sorti de l'islam et dont on peut faire couler le sang. Or le Prophète (qpssl) a qualifié les deux camps de musulmans de la bataille de Siffîn et de Croyant le camp des partisans d'Hassan Ibn ‘Alî (qdssl) dans son opposition à Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm). Seule l'ignorance de la Sunna et la passion sont les véritables sources de telles visions viciées.

2.3.4. Critiqué par un Compagnon de rang plus élevé que lui durant son Emirat en Syrie retour au sommaireRetour au haut de page

Et des Compagnons, de plus grande piété que lui, lui auront conseillé moins d'oppression (et demandé de la générosité au delà du minimum obligatoire) sur les pauvres durant son émirat syrien sous le califat de ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl) :

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1406] Zayd Ibn Wahb (qdssl) a dit :
"« De passage à ar-Rabdha, j'y trouvais Abû Dhar (qdssl). Je lui dis : Quelle est la chose qui t'a fait venir ici ? - J'étais à Damas, répondit-il, et mon avis et ce lui de Mu‘âwiya ont divergé sur : {Coran 9: 34 - [...] Annonce à ceux qui thésaurisent or et argent, au lieu de les consacrer à la Cause de Dieu, un châtiment douloureux,}.
Mu‘âwiya a dit que ce verset fut révélé au sujet des Gens du Livre et moi je lui ai rétorqué : "(Il été révélé) A notre sujet et au leur !" Nous nous sommes disputés et il a envoyé [une missive] à ‘Uthmân pour se pleindre de moi. Ce dernier m'a alors écrit de me présenter à Médine. En effet, je m'y suis rendu... Les gens se sont rassemblés autour de moi comme s'ils ne m'avaient jamais vu auparavant. En faisant part de cela à ‘Uthmân, celui-ci m'a dit : "Si tu veux [quitter Médine] en allant séjourner dans un lieu tout proche !" ... Cela est la cause qui m'a poussée à venir ici. Et si on m'avait désigné un [esclave] abyssin pour me commander, j'aurais entendu et obéi... »"

En effet, les richesses abondant, il se contentera de redistribuer strictement la Taxe Sociale Purificatrice ["Zakât"] aux pauvres parmi les musulmans sous sa responsabilité. Il aurait pu dépenser beaucoup plus en Aumones surrérogatoires mais s'en absteint et a usé de son autorité et de son influence pour éloigner de lui le trouble provoqué par un Savant qui le contredisait (en lui faisant le Rappel). Le calife a aussi préféré éviter les troubles qui auraient pu résulter d'une telle confrontation. En effet les Aumônes surrérogatoires ne peuvent être rendues obligatoires (si la Taxe Sociale Purificatrice est payée) et sont donc une liberté individuelle.
Néanmoins Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) a risqué sa ruine :

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1442] transmet que d'après Abû Hurayra (qdssl), le Prophète (qpssl) a dit :
"« Il n'est pas de jour où les hommes [se réveillent] le matin sans que deux Anges ne descendent [sur Terre] ; l'un d'eux dit : "Dieu ! Donne à celui qui dépense une compensation !" Quant à l'autre, il dit : "Dieu ! Inflige une ruine à celui qui s'abstient [de dépenser]" »"

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#1496] transmet que d'après ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) : En envoyant Mu‘adh Ibn Djabal au Yémen, le Messager de Dieu (qpssl) lui a dit :
Tu vas partir chez les gens qui ont une Ecriture ; donc, en arrivant chez eux, appelle-les tout d'abord à attester qu'il n'y a de divinité digne d'adoration en dehors de Dieu et que Mohammed est le Messager de Dieu. S'ils répondent favorablement à cela, informe-les que Dieu a prescrit cinq Prières pour chaque jour et chaque nuit. S'ils t'obéissent, informe-les que Dieu leur a prescrit de verser la Taxe Sociale Purificatrice prélevée de leurs riches et remises à leurs pauvres. S'ils t'obéissent, gare à toi de toucher à leurs biens les plus précieux. De plus, tu dois craindre les invocations de l'opprimé, car, entre lui et Dieu, il n'y a pas de voile. »"

La bataille de Siffîn et l'appartenance au camp syrien rebelle seraient-ils les conséquences de telles invocations ? Dieu est plus Savant. Il est clair toutefois que le Destin divin permet d'élever en mérite ceux qui oeuvrent dans le Bien et réduire le mérite de ceux qui profitent de l'Ici Bas. Le Paradis a des degrés et Dieu (qsE) facilite en actes de Bien -et des récompenses pour l'Au-Delà qui en découlent- ceux qui le méritent et "mine" de quelques péchés -réduisant ainsi leurs récompenses- ceux qui le méritent. Et Dieu (qsE) seul connaît le contenu des poitrines.

2.3.5. Il désigna son propre fils Yazid à sa succession ... retour au sommaireRetour au haut de page

... alors que meilleur que lui, le calife "bien guidé" ‘Umar Ibn al-Khattâb (qdssl) refusa dans le passé de désigner son fils ‘Abd Allâh (qdssl), pourtant pieux musulman et Savant reconnu parmi les Compagnons. Ce dernier s'était aussi inspiré du Prophète (qpssl) qui mourrut sans laisser d'instruction claire ni nommer à sa succession ni son cousin ‘Alî, ni son oncle ‘Abbâs ni un de ses petits fils Hassan ou Hussayn (qdsseuxt).

Sourate 33, versets 40
"Mohammed n’est le père d’aucun homme parmi vous ; mais il est l’Apôtre de Dieu et le Sceau des Prophètes ; car Dieu sait tout."

L'hérédité dans le commandement de la Nation est une particularité de l'époque de l'ignorance, une habitude injuste des royautés mécréantes insoumises à Dieu (qsE). Au contraire, la responsabilité en islam doit être exercée par le plus pieux de la Communauté et celui qui a été désigné par les Savants de l'islam comme le plus apte à cette charge et le plus aimé du peuple. Il doit ensuite être accepté par tout le peuple lors d'un serment d'allégeance. Piété, charisme et aptitude à l'exercice du pouvoir sont donc prioritaires, en islam, à l'hérédité. Il convient aussi de suivre les Sunna des califes "bien guidés" quant aux moyens d'élection du calife : 1) élection directe par les Croyants de la capitale (élection du 1er calife "bien guidé"), 2) nommination de son successeur (aux mérites ventés préalablement par le Prophète -qpssl) par un calife pieux (élection du 2ème calife "bien guidé"), 3) nommination d'un collège de savants pieux (aux mérites ventés préalablement par le Prophète -qpssl) qui élisent le successeur (élection du 3ème calife "bien guidé"), 4) élection directe par les différents mouvements de croyants qui s'accordent sur le nom d'un pieux savant parmi eux (élection du 4ème calife "bien guidé"). Or il n'est fait nulle part mention de l'hérédité. Quant à ceux (et j'en suis) qui considèrent que ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl) fait partie de ces califes orthodoxes, il refusa tout d'abord sa nommination par son propre parent prédescesseur et défunt puis, quand il accepta son destin devant l'insistance des musulmans, il se réforma dans l'islam et mit un terme aux "avantages" garantis par l'Etat à son clan (des Ummeyades) pour le seul mérite de leur hérédité et non de leur piété.

Dire [« Hadîth »], Abû Dawûd (qdssl), Tirmidhî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#157] rapporte d’après Abû Nadjîh El-Irbâdh Ibn Sâriyya (qdssl), que :
"« Le Messager de Dieu (qpssl) nous fit un prêche tellement émouvant que nos cœurs en furent touchés et nos yeux se remplirent de larmes. Nous lui dîmes à la fin : « Ô Messager de Dieu ! Est-ce un prêche d’adieu ? Fais-nous donc des recommandations. » Il nous dit : « Je vous recommande de craindre Dieu, d’écouter et d’obéir à ceux qui commandent même si c’est un esclave qui assume cette responsabilité. Celui d’entre-vous qui vivra après moi verra beaucoup de différents. Aussi, je vous recommande de vous attacher à ma Sunna et à la Sunna des califes orthodoxes, bien guidés, au point de les tenir entre vos molaires (métaphore indiquant la rigueur de l’attachement à quelque chose). Et prenez garde aux innovations, car toute innovation est un égarement. »"

Le mérite au califat ne saurait se juger que sur la piété (et les actes de Bien qui en découlent naturellement ainsi que l'éloignement des péchés) et non sur les liens de sang.

Dire [« Hadîth »], Muslim (qdssl) rapporte que le Prophète (qpssl) a dit :
"« Celui qui est retardé par son action ne sera pas avancé par son appartenance familiale. »"

En pleine contradiction avec l'islam, la dynastie ‘Umeyyade ne cessera pourtant de nommer ses 14 califes/rois ayant des liens de parenté entre eux :

  1. Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) Ibn Harb Ibn Umayya ;
  2. son fils, Yazîd (Ier) Ibn Mu‘âwiya ;
  3. son fils, Mu`âwîya (II) Ibn Yazîd ;
  4. Marwan (Ier) Ibn al-Hakam Ibn Abû al-‘Âs Ibn Umayya, la royauté umeyyade quitte ici la branche des fils de Harb pour celle de son frère Abû al-‘Âs ;
  5. son fils, ‘Abd al-Malik Ibn Marwan ;
  6. son fils, al-Wâlîd (Ier) Ibn ‘Abd al-Malik ;
  7. son frère, Sulayman Ibn ‘Abd al-Malik qui nommera deux successeurs ;
  8. ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl) Ibn Marwan, la royauté umeyyade quitte ici la branche des fils de ‘Abd al-Malik Ibn Marwan pour celle de son frère ‘Abd el-Aziz Ibn Marwan ;
  9. Yazîd (II) Ibn ‘Abd al-Malik, on revient à la branche des fils de ‘Abd al-Malik Ibn Marwan ;
  10. son frère, Hichâm Ibn ‘Abd al-Malik ;
  11. le fils de son frère, al-Wâlîd (II) Ibn Yazîd ;
  12. le fils de son oncle, Yazîd (III) Ibn al-Wâlîd (Ier) ;
  13. son frère, Ibrâhîm Ibn al-Wâlîd (Ier) ;
  14. le fils du frère de son grand-père, Marwan (II) Ibn Muhammad Ibn Marwan (Ier) ;
2.3.6. Une fois au pouvoir, il appèlera les gens à insulter son ancien rival ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) retour au sommaireRetour au haut de page

Mais certains pieux Compagnons refusèrent de le suivre en cela :

Dire de Compagnon [« hadîth mawqûf »], Muslim (qdssl) [#2777] rapporte qu'Amir Ibn Sâd Ibn Abû Waqqâs (qdssl) raconte d'après son père :
Un jour, Muâ‘wiya Ibn Abû Sufyân a demandé d'un ton impératif à Sâd : « Pourquoi as-tu refusé d'insulter Abû al-Turab ["le recouvert de poussière", surnom de ‘Alî] ? » - Sâd a répondu : « Tant que je me rappèlerai trois (phrases) que le Messager de Dieu avait dites à ‘Alî, je ne l'insulterai jamais. En outre, je préfère avoir le mérite d'une seule de ces phrases plutôt que de posséder les meilleurs biens de (cette vie d'Ici-Bas) :
1. Certes ‘Alî qui -une fois a été empêché (par la maladie) de participer à un des combats (avec le Prophète -qpssl)- lui a demandé : « Ô Messager de Dieu ! Comment as-tu pu me laisser avec les femmes et les enfants ? », et j'ai entendu le Messager de Dieu lui répondre : « N'es-tu pas satisfait d'être, par rapport à moi, comme ce qu'Aaron fut par rapport à Moïse ? Mais il n'y aura plus de prophétie après moi. »
2. Je l'ai également entendu (le Messager de Dieu -qpssl) dire pendant la journée du combat de Khaybar : « Certes, je donnerai le drapeau (du commandement) à un homme qui aime Dieu et Son Messager et qui aimé par Dieu et Son Messager. » Alors, quand nous nous sommes pressés, chacun à sa manière, pour le prendre (le drapeau), il (le Prophète -qpssl) a dit : « Emmenez-moi ‘Alî », puis, une fois où celui-ci était affligé par la conjonctivite, il (le Prophète -qpssl) lui a craché dans les yeux [ce qui l'a guéri] et lui a remis le drapeau. A ce moment là, Dieu a soutenu ‘Alî.
3. Enfin, à la Révélation du verset {Coran 3:61 - ... Tu n'as qu'à dire « Venez ! appelons nos fils et les vôtres » ...}, le Messager de Dieu (qpssl) a appelé ‘Alî, Fâtima, Hassan et Hussayn et il a dit : « Ô mon Seigneur ! Ce sont les miens (ma famille) ! » » »"

2.3.7. Un Compagnon, scribe du Prophète (qpssl), mort musulman, donc un Compagnon retour au sommaireRetour au haut de page

Dire [« Hadîth »], Nawawî (qdssl) [#18 / 42 dans son recueil des 40 ahadith] et Tirmidhî (qdssl) transmettent d'après Abû Dharr, Djunub Ibn Djunâda et Abû ‘Abd er-Rahmân, Mu‘âdh Ibn Djabal (qdsseux) que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
"Crains Dieu là où tu le trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l’effacera, et comporte-toi avec les gens de belle manière."

Il n'échappera tout de même pas au Croyant que le noble Mu‘âwiya (qdlfm), bien que converti tardivement à l'islam (lors de la prise de La Mecque), fut un Compagnon et Scribe du Prophète (qpssl) et qu'il mourrut sur le dogme correct du monothéisme, en ayant défendue la Religion de Vérité, construit des Mosquées, dirigé la Prière, récolté la Taxe Sociale Purificatrice et dirigé la Communauté musulmane. Il nous aura aussi transmis de nombreux ahadith, acceptés par le consensus des Savants, comme notamment la Prière du Witr (Impaire) à une seule Rak‘ât (Unité de Prière).

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3765] transmet que Ibn Abû Mulayka (qdssl) a dit à ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) :
"Qu'as tu à dire à propos du Commandeur des Croyants Mu‘âwiya (qdlfm) ? Il vient de prier le Witr en ne faisant qu'une seule Rak‘ate. - Il a raison, répondit ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl), c'est un érudit [jurisconsulte]."

Nous ne pouvons en aucun cas comparer ses éventuels péchés (ni ceux de quiconque parmi les musulmans -et Dieu seul sait ce que nous commettons comme péchés tous les jours) aux abominations provoquées par ceux qui profitèrent de ces événements pour jeter l'apostasie sur les meilleurs Compagnons du Prophète (qpssl) puis associer à Dieu (qsE) ce dont Il se passe et ainsi fonder une nouvelle religion basée sur le mensonge, qui a perdu des générations passées et qui continue encore d'égarer des âmes sous le nom de Chiisme.

Une autre secte naquît de la mauvaise compréhension (passionnelle) de ces événements : Les Kharidjites (terroristes actuels) qui jettent l'anathème sur tout musulman qui commet un péché et s'autorisant ainsi son sang, provoquant troubles et destructions dans la Communauté musulmane sans aucune origine externe. Ils commencèrent leur terrorisme en assassinant tous ceux qui avaient accepté le simple fait que le calife (‘Alî Ibn Abû Tâlib qdssl) puisse refuser au califat de son vivant. Or la Sunna permet clairement un tel acte si cela peut ramener un bien plus grand à la Communauté (comme la paix à la place d'un long conflit à l'issue incertaine et plein de sang musulman). Elle rend même obligatoire au détenteur de l'autorité musulmane de les combattre.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3673] rapporte d’après Abû Sa‘îd al-Khudry (qdssl) ainsi que par Djarîr, ‘Abd Allâh Ibn Dâwûd, Abû Mu‘âwiyya et Muhadir (qdsseux) que le Prophète (qpssl) a dit :
N’insultez pas mes Compagnons ! Car [même] si l’un de vous dépense l’équivalent du mont Uhud en or, il n’atteindra pas le mud ou la moitié du mud [dépensé] par l’un d’eux. »"

Si Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) et comme une pierre et ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) comme une montagne en comparaison à ce dernier,

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#3650] et Muslim (qdssl) [#2918] rapportent d’après ‘Imrân Ibn Hussayn (qdssl), le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
Les meilleurs de ma Nation sont ceux de ma génération, puis viennent ceux qui viendront après eux, puis ceux qui suivent ces derniers (‘Imrân (qdssl) : Je ne sais pas s’il compta ou non une ou deux générations après la sienne). Après vous il y aura des gens qui [aiment] à se présenter pour témoigner sans que cela ne leur soit demandé ; ils trahiront et on ne pourra leur faire confiance ; ils feront des vœux qu’ils ne respecteront pas ; la corpulence apparaîtra parmi eux. »"

n'oublions pas que nous sommes comme une pierre et Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) comme une montagne en comparaison à nous.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl), Muslim (qdssl) et Nawawî (qdsse) [#2] rapportent d’après la Mère des Croyants ‘Aïcha (qdsse) que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
"« Une armée tentera d'envahir la Ka‘ba ; une fois cette armée parvenue dans une zone désertique, la terre engloutira les soldats qui la composent du premier jusqu'au dernier. »
‘Aïcha dit : J'ai dit : « Ô Messager de Dieu ! Ils seront engloutis du premier jusqu'au dernier alors qu'il y aura parmi eux des commerçants et des personnes venues avec d'autres intentions ? »
Il répondit : « Ils seront engloutis du premier jusqu'au dernier, puis ils seront ressuscités conformément à leurs intentions. »"

Dire [« Hadîth »], Muslim (qdssl) [#2883] rapporte qu'Abû Zumayl (qdssl) raconte : Un jour ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) me dit : Auparavant, les musulmans ne regardaient pas Abû Sufyân (qdssl) et ils ne s'asseyaient pas auprès de lui. Alors, il [Abû Sufyân -qdssl] dit au Prophète (qpssl) : Ô Prophète de Dieu ! Je voudrais que tu acceptes 3 exigences de moi. Il [le Prophète -qpssl] lui a répondu :
"« Oui » - Il [Abû Sufyân] dit : « J'ai la meilleure et la plus belle des (femmes) arabes [comme fille] : Umm Habîba Bint Abû Sufyân et je veux te la marier » - Il lui répondit : « Oui » - Abû Sufyân reprit : « Je voudrais que tu nommes [mon fils] Mu‘âwiya en tant que ton scribe personnel » - Il lui répondit : « Oui » - Abû Sufyân reprit : « Je voudrais que me confies le commandement afin que je combattes les mécréants comme je combattais les musulmans. » - Il lui répondit : « Oui »
Et Abû Zumayl d'ajouter : S'il
[Abû Sufyân] n'avait pas demandé au Prophète de lui accorder ces bienfaits, celui-ci ne les lui aurait pas accordés, car il [le Prophète -qpssl] n'a répondu à chaque demande que par un « Oui »."

Note : Nous noterons qu'Abû Sufyân, en tant qu'ancien chef charismatique de La Mecque (une sorte de Maire) a été légitimé dans son commandement une fois rentré dans l'islam et c'est pour cela que le Prophète (qpssl) a accepté sa demande de commandement qu'il a refusé à d'autres plus méritants en d'autres occasions. La règle générale du refus musulman de donner le pouvoir à celui qui le demande souffre l'exception de celui qui avait déjà ce pouvoir et la reconnaissance des gens avant son islam.

A quoi bon, donc, chercher à identifier le camp rebelle alors qu'il a été clairement prophétisé et que cela s'est effectivement réalisé ? Inutile aussi de comparer les rangs de mérite entre un pieux Compagnon de la première heure, promis au Paradis de son vivant et un Compagnon tardif qui commit de nombreux actes désapprouvés par Dieu (qsE) et Son Prophète (qpssl) puis s'en repentit. L'histoire a tranché, le destin s'est déroulé et rien ne se déroule dans le Royaume de Dieu (qsE) sans Sa permission. Il est donc aujourd'hui inutile de refaire le procès de Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) si ce n'est, pour les esprits rebelles, faire le procès de la dynastie Umeyyade et par là même le procès du Sunnisme ou des régimes autoritaires qui s'en prévalent. Chiites et Kharidjites en sont les profiteurs.
En fait, les ennemis de l'islam se servent de ces événements pour semer le doute dans le coeur des musulmans et attirer à leur thèse toujours plus d'âmes égarées. La légitimité de la rebellion contre l'autorité musulmane devient licite, véridique et même un Djihâd selon eux. Ils négligent totalement les divergences qui eurent lieu à ce sujet parmi les Savants des 3 premières générations et leur consensus final sur la non intervention préférable si on n'est pas sûr de pouvoir remplacer un pouvoir injuste par un pouvoir meilleur (et mieux éduqué dans l'islam) et si le peuple, globalement le mérite par une pratique avancée et sincère de la Religion. En effet à quoi bon renverser un Gouverneur injuste envers son peuple alors que le peuple est lui-même injuste envers Dieu (qsE) à travers de nombreuses innovations et négligences dans la Religion ? Les Savants conseillent plutôt de s'accrocher au Coran et à la Sunna, à l'enseigner afin de former une nouvelle génération plus méritante aux yeux Dieu (qsE), une génération qui méritera un Gouverneur meilleur. Ils conseillent aussi de joindre leurs invocations afin que Dieu (qsE) ramène vers la lumière ce Gouverneur injuste, cela serait bien meilleur qu'une transition de pouvoir sanglante. L'exemple du calife ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl) est un exemple frappant du pouvoir divin en ce domaine.

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) et Muslim (qdssl) rapportent que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
"« Ô Dieu ! Guide la tribu de Daws et fait les revenir ! Ô Dieu ! Guide la tribu de Daws et fait les revenir ! Ô Dieu ! Guide la tribu de Daws et fait les revenir ! »"

2.4. La leçon à tirer de la bataille retour au sommaireRetour au haut de page

Sourate 4, verset 116
"Dieu ne pardonne pas qu'on Lui associe de fausses divinités, mais Il pardonne à qui Il veut des péchés de moindre importance, car donner à Dieu des associés constitue un acte criminel d'une exceptionnelle gravité."

Le Croyant ne peut pas mettre plus de colère contre les dirigeants musulmans, même rebelles, pervers ou égarés, qu'ils ne le font contre ceux qui éloignent de l'Unicité de l'adoration de Dieu ["at-Tawhid"] ni contre ceux qui versent le sang de leurs propres frères et soeurs. Ce serait là la pire des injustices.

Sourate 47, verset 19
"Sache qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu ! Implore donc le pardon de tes péchés et de ceux des Croyants et des Croyantes ! [...]"

Et on fait dire à Cheikh Ibn Qayyim al-Djawziyah (qdlfm) dans le livre "L'Âme" qui lui est attribué un récit qui devrait nous appaiser le coeur et confirmer d'autres récits selon lesquels Mu‘âwiya Ibn Abû Sufyân (qdlfm) se serait repenti sincèrement de ses actes durant ces tristes événements :

Dire de Compagnon [« hadîth mawqûf »], Ibn al-Qayyim al-Djawziyya (qdlfm) rapporte d’après Muzahem (qdssl) -le domestique de ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl)- que Fâtima Bint ‘Abd al-Mâlik (qdsse)- la femme de ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl) a dit :
"« Une nuit, ‘Umar se réveilla et me dit : Je viens d'avoir un rêve étonnant. - Racconte-le, lui dis-je, que je me sacrifie pour toi. - Pas avant le matin, reprit-il. A la pointe de l'Aube, il sortit à la mosquée pour prier, puis il revint et s'assit à sa place habituelle. Alors je saisis ce moment de calme et lui demanda à nouveau de me raconter son rêve. Il dit : Je vis en rêve qu'on m'a amené vers une terre vaste et verdoyante. Là, j'y ai vu un Palais blanc comme de l'argent. Un homme sortit de ce Palais et s'écria à vive voix : Où est Mohammed Ibn ‘Abd Allâh (qpssl) ? Où est le Messager de Dieu (qpssl) ? - Peu après le Messager de Dieu (qpssl) arriva et entra au Palais. Après un court laps de temps, un autre homme sortit et dit : Où est Abû Bakr as-Siddiq ? Où est le fils d'Ibn Abû Quhafa ? - Et Abû Bakr arriva et y entra. Après un autre court laps de temps, un autre homme sortit et dit : Où est ‘Umar Ibn al-Khattâb ? - Et 'Umar arriva et y entra. Peu après, un autre homme sortit et dit : Où est ‘Uthmân Ibn Affân ? - Et ‘Uthmân arriva et entra au Palais. Puis un autre sortit et dit : Où est ‘Alî Ibn Abû Tâlib ? - ‘Alî arriva et y entra. Enfin un dernier sortit et dit : Où est ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz ? - En entrant au Palais, on me présenta le Messager de Dieu (qpssl) qui était entouré d'autres gens. Alors je me dis : Où dois-je m'asseoir ? - Puis je pris place à côté de mon grand-père ‘Umar Ibn al-Khattâb. Abû Bakr était à la droite du Messager de Dieu (qpssl) et ‘Umar à sa gauche. Mais je vis un autre homme assis entre le Messager de Dieu (qpssl) et Abû Bakr. Alors je demandai : Qui est cet homme ? - C'est Jésus fils de Marie - me répondit-on. Puis j'entendis une voix derrière un voile de lumière me dire : Ô ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz ! Attache-toi à ce que tu fais et résiste ! - Ensuite, comme il me parut que l'on m'ai donné l'autorisation de sortir, je sortis du Palais et, en regardant derrière moi je vis ‘Uthman Ibn Affân à l'extérieur du Palais qui disait : Louange à Dieu qui m'a accordé la victoire. Je vis encore ‘Alî Ibn Abû Tâlib qui, en sortant du Palais, disais : Louange à Dieu qui m'a pardonné. »"
Dans une autre version, Sa‘id Ibn Abû 'Aruba (qdssl) rapporte que ‘Umar Ibn ‘Abd el-Aziz (qdssl) a dit :
"« Je vis le Messager de Dieu (qpssl) alors qu'Abû Bakr et ‘Umar étaient assis chez lui. Je saluai et m'assis avec eux. A ce moment-là, on amena ‘Ali et Mu‘âwiya et on les fit entrer dans une maison dont on ferma la porte derrière eux. Peu après, ‘Alî sortit en disant : Je jure par le Seigneur de la Ka‘ba qu'on m'a donné raison. Ensuite Mu‘âwiya sortit en disant : Par le Seigneur de la Ka‘ba, on m'a pardonné. »"

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Dieu (qsE) a choisi le meilleur de son époque pour diriger sa Communauté à un momment crucial, un pieux membre de la famille du Prophète (qpssl). Les musumans sont bien meilleurs aimant du calife du Messager ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) que ne le sont les Chiites. En effet nous respectons son rang sans l'exagérer, nous l'insérons parfaitement dans les prophéties et nous suivons sa Sunna en combattant pour la Vérité même si cela doit nous opposer, un temps, à d'autres musulmans que Dieu (qsE) a voulu égarer du Droit Chemin. Quand nous vainquons, nous rendons leurs droits à nos frères que nous avons combattu hier et ne tirons pas orgueil de telles victoire, car Dieu (qsE) aurait très bien pu fausser notre propre jugement comme il a faussé le leur, nous menant aussi vers l'erreur. Quand l'apostasie s'affiche clairement devant nous, nous tentons de la corriger par la parole puis nous agissons selon la Sunna, si le repentir ne gagne pas les coeurs malades, en appliquant la peine capitale légale. Nous combattons aussi les terroristes avec tous nos moyens comme il les a combattu jusqu'à ce que la paix règne de nouveau en terre musulmane. Ainsi est la Sunna de la Porte du Savoir :

Dire [« Hadîth »], Tirmidhî et al-Hâkim (qdsseux2) rapportent du 4ème calife du Messager ‘Alî Ibn Abû Tâlib (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :
"Je suis la Cité du Savoir, et ‘Alî en est la Porte".

Dire [« Hadîth »], Abû Dawûd (qdssl), Tirmidhî (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#157] rapportent d’après Abû Nadjîh El-Irbâdh Ibn Sâriyya (qdssl), que :
"« Le Messager de Dieu (qpssl) nous fit un prêche tellement émouvant que nos cœurs en furent touchés et nos yeux se remplirent de larmes. Nous lui dîmes à la fin : « Ô Messager de Dieu ! Est-ce un prêche d’adieu ? Fais-nous donc des recommandations. » Il nous dit : « Je vous recommande de craindre Dieu, d’écouter et d’obéir à ceux qui commandent même si c’est un esclave qui assume cette responsabilité. Celui d’entre-vous qui vivra après moi verra beaucoup de différents. Aussi, je vous recommande de vous attacher à ma Sunna et à la Sunna des califes orthodoxes, bien guidés, au point de les tenir entre vos molaires (métaphore indiquant la rigueur de l’attachement à quelque chose). Et prenez garde aux innovations, car toute innovation est un égarement. »"

al-Hassan al-Basri (qdssl), Tabi‘ûn (seconde génération de Croyants ayant suivi l’enseignement des Compagnons, qdsseuxt), Savant reconnu et repecté à son époque que l’on questionna au sujet de ‘Alî Ibn Abû Talîb (qdssl), répondit :
"« Par Dieu ! Il était une des flèches que Dieu (qsE) jette et qui atteint son but ; il était le dévot de cette Communauté et il était au sommet des mérites et des honneurs de cette dernière. Il était proche d’une proche du Prophète de Dieu (qpssl), le père d’Al-Hassan et d’al-Hussayn (qdsseux2), époux de Fâtima az-Zuhra (qdsse) ; il n’était ni un voleur des biens de Dieu (qsE), ni un avare dans les affaires de Dieu (qsE), ni un las pour les droits de Dieu (qsE) ; il a respecté tous les commandements du Coran, il savait ce qui lui en revenait et qui lui en incombait, que Dieu (qsE) l’agrée. »"

Et si le deuil du conflit Franco-Allemand de la seconde guerre mondiale (auquel il est fait allusion en introduction de ce sujet) a abouti sur une réconciliation qui est devenue le moteur et l'âme même de la construction européénne, on ne peut qu'envisager des perspectives radieuses pour l'islam, une fois qu'elle aura fait le deuil de son passé, en aura tiré les leçons et réconcilié tous les états musulmans sans révolution armée inefficace (sauf pour les terres non islamiques).

Dire [« Hadîth »], Muslim (qdssl) et Ahmad Ibn Hanbal (qdssl) [#2/296] rapportent d'après Abû Hurayra (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :
Celui qui cesse d'obéir au Gouvernant, se met à l'écart de la Communauté, puis meurt, mourra comme dans l'époque pré-islamique ("Djâhiliyya"). »"

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#7056] et Muslim (qdssl) rapportent que Ubâda Ibn as-Sâmit (qdssl) a dit :
"« Le Prophète (qpssl) nous a invité à lui prêter allégeance et nous l'avons fait. Il a exigé de nous d'être attentifs et obéissants que ce soit dant notre zêle ou bien dans notre répugnance au moment de notre gêne, ou pendant notre aise, et ce même s'il y a préférence aux dépends de nos personnes. Il a aussi exigé de nous de ne pas discuter l'Autorité de ceux qui la méritent, "Sauf si vous voyez une mécréance assez claire et contre laquelle on a un argument venant de Dieu." »"

Ce rêve d'une monnaie islamique unique, d'un espace islamique unique de libre circulation, d'une instance gouvernementale islamique unique ne sera pas la réplique de l'Europe. L'islam, en effet, nous enseigne que tout groupe, même composé de deux musulmans, doit se doter d'un Emir qui décide et tranche tout différent qui pourrait survenir entre eux. Si l'Europe est paralysée par des négociations étatiques extrêmement compliquées qui frainent son développement, le califat islamique sera bien plus efficace, puisqu'avec une seule tête dirigeante, comme cela l'a été par le passé. Cette réconciliation ne pourra venir qu'avec l'applanissement des différents entre individus devant la Cause commune : l'islam.

Sourate 13, versets 11 et 12
"(Pour Lui) il en est de même, parmi vous, de celui qui garde en lui-même son discours et de celui qui le dit à haute voix, de celui qui se cache dans la nuit et de celui qui se produit au grand jour.
Tout (homme) a des Anges gardiens devant lui et derrière lui, qui veillent sur lui par ordre de Dieu. En vérité, Dieu ne change pas ce qu'ont les hommes, aussi longtemps qu'ils ne changent rien en eux-mêmes. Et lorsque Dieu désire un mal pour un peuple, il n'a pas moyen de l'écarter. Les hommes n'ont de protecteur que Lui."

La lutte pour le rétablissement de l'Unité divine dans l'adoration ["at-Tawhid"] deviendra l'élément fédérateur des coeurs comme ce fut le cas par le passé, faisant taire les nationalismes. Il prendra alors la forme de la formation des masses musulmanes sur le danger que de telles pratiques font courir à l'Unicité (qui n'est ni plus ni moins que la branche principale de l'enseignement prophétique) puis de l'interdiction stricte du culte des tombes, la destruction des statues, du décrochage de photos sur les murs des maisons et des mosquées -permettant à nouveau le retour des Anges dans ces bâtiments ainsi que la Bénédiction divine-, la fin de l'idolatrie exagérée des Emirs de chaque province (aujourd'hui nommés Rois ou Présidents des Etat-nation musulmans), l'idolatrie du tombeau du Prophète (qpssl), l'accrochage des talismans et autres chapelets protecteurs, etc... . Alors seulement Dieu (qsE) fera sortir des musulmans celui que nous attendons : le pieux calife de la Fin des Temps, le Madhî (qdssl).

Sourate 15, verset 45 à 48
"Certes, les pieux auront accès à des Jardins et à des sources.
"Entrez-y en paix et en toute confiance !", leur sera-t-il dit.
Leurs coeurs auront été purgés de toute haine. Ils y vivront en frères, se tenant face à face sur leurs trônes.
Toute souffrance leur sera épargnée et nul ne pourra jamais les déloger."

L'excuse qu'avaient les Compagnons lors de ces événements, à savoir ne pas tous avoir eu tous accès à toute la Sunna n'est plus valable pour les musulmans d'aujourd'hui. Nous avons aujourd'hui la guidée authentique qui nous permet de distinguer plus clairement le Vrai du Faux, le Bien du Mal. Il nous reste néanmoins à nous protéger contre l'intoxication des médias par l'événementiel, l'urgent et le sensationnel dont furent "victimes" les camps rebelles cités ci-dessus car ils agirent dans la précipitation et sur la base d'informations souvent non vérifiées qui peuvent se révéler des mensonges entièrement forgés dans un but manipulateur et destabilisateur précis.

Sourate 24, versets 11 et 15 et 16
"En vérité, ceux qui ont mis en avant un mensonge sont nombreux parmi vous. Ne considérez pas cela comme un mal pour vous ; mais c’est plutôt un avantage pour vous. Tout homme d’entre eux recevra ce qu’il mérite pour son péché ; et celui qui l’aura aggravé sera frappé d’un châtiment douloureux.
[…]
Pourquoi, lorsque vous avez entendu cela, n’avez-vous pas dit :
« Nous n’en parlerons pas ! Loué sois-Tu, (ô mon Dieu !) C’est une flagrante calomnie ! »
Dieu vous avertit de ne plus en venir jamais à de pareilles (imputations), si vous êtes des croyants."

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#7081] rapporte d'après Abû al-Yamân (qdssl), d’après Abû Hurayra (qdssl), que le Messager de Dieu (qpssl) a dit :
Il y aura des subversions durant lesquelles celui qui restera assis sera mieux que celui qui se mettre debout ; celui debout mieux que celui qui marchera ; et celui qui marchera mieux que celui qui courra. Celui qui les cherchera sera entrainé par elles… Que celui qui trouvera un abri – ou : [un endroit pour] se protéger -, y prenne refuge. »"

La Voie Droite est claire, sans ambiguïté et lumineuse de Vérité à travers la Sunna authentique maintenant rassemblée. La polémique doit tout de même être évitée, pour ne pas laisser aux ennemis de l'islam l'occasion d'attiser les passions. C'est la position des Savants de la Sunna et du Consensus ["Ahl Sunna wa Djama‘a"].

Dire [« Hadîth »], Abû Dâwûd (qdssl) rapporte d’après Abû Umama (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :
"Je suis garant d’un palais autour (ou à l’extérieur) du Paradis à celui (ou celle) laisse la polémique même si c’est lui qui a raison, et d’un palais au milieu du Paradis à celui (ou celle) qui laisse le mensonge même pour plaisanter, et d’un palais en haut du Paradis à celui (ou celle) dont le comportement est bien."

Comme le dit en substance le même poète, Interroge ton coeur et réforme-toi avant de juger l'autre :

"On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?"

Ô mon Dieu ! Donne-moi la force de résister à l'appel du troupeau égaré !

Et comme le dit le dicton fondateur de l'esprit européén : "Plus jamais ça !" Puissions-nous tirer leçon bénéfique de ces événements tragiques de l'histoire musulmane afin de devenir plus forts et acteurs de notre futurs ainsi armés des erreurs du passé.

Ô mon Seigneur ! Epargne-moi, ainsi qu'aux Croyants les terribles épreuves du passé, montre nous la Voie Droite lumineuse, le Chemin de la Vérité et de l'Unité tant dans Ton adoration que dans l'élaboration de notre Communauté !

Ô mon Dieu ! Epargne-moi d'avoir à choisir un camp plutôt qu'un autre parmi les camps des musulmans !

Et nous ne seront pas interrogés sur ce qu'ont fait nos prédescesseurs mais bien sur nos propres actes et nos propres paroles. Dieu (qsE) nous a épargné leur sang et leurs épreuves, épargnons leur honneur en ne médisant pas sur eux... Car nous ne le ferions qu'à notre propre détriment.

Sourate 39, verset 7
"Si vous êtes infidèles, sachez qu'en vérité Dieu n'a pas besoin de vous pour L'adorer. Toutefois, l'impiété des hommes Lui déplaît, alors qu'Il agréé leur reconnaissance. Aucune âme ne répondra des fautes d'une autre âme. Puis c'est à Lui qu'inéluctablement vous retournerez et vos oeuvres vous seront alors rappelées, car Dieu connaît parfaitement ce que recèlent vos coeurs."

Sourate 17, versets 14 à 16
"Nous avons attaché au cou de chaque homme son destin. Et Nous lui ferons connaître, au Jour de la Résurrection, un livre qui Lui sera présenté tout ouvert.
(Nous lui diront alors) : « Lis ton livre ! Tu as ton compte suffisant pour toi aujourd’hui ! »
Quiconque se fait guider, ne se fait guider que pour lui-même ; et celui qui erre, erre seulement pour lui-même. Et quiconque est chargé ne portera pas la charge d’un autre. –Nous n’avons jamais puni (un peuple) avant (lui) avoir envoyé un Apôtre."

Et Dieu est plus savant ["Wa Allâhu A‘lam"].
Ô mon Dieu ! Tu nous a montré la Voie de la Rectitude avec cette Science, guide-nous et assiste-nous en nous en facilitant son suivi et son application ! Car Tu es "al-Hâdî" - Le Guide en dehors de Qui il n'y a point de guide.

« Seigneur ! Gloire et louange à Toi !
Je témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Toi !
Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi »
« Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika.
Ashaduan lâ ilâha illâ anta,
astarghfiruka wa atûbu ilayka »

Notes :
* Les termes sont erronés dans la traduction du Coran utilisée et retraduits (par les termes soulignés) ici plus fidèlement au texte en Arabe ou plus correct grammaticalement.
1. qpssl - Que la paix et le salut soient sur lui ["Sallallâh-û ‘Alayhi wa Salam"] ;
2. qpsseux - Que la paix et le salut soient sur eux ["Sallallâh-û ‘Alayhim wa Salam"] ;
3. qsE - Qu'Il soit Exalté ["Allâh aza wadjel"] ;
4. qdssl - Que Dieu soit satisfait de lui ["Radi Allâh ‘anhu"] ;
5. qdsse - Que Dieu soit satisfait d'elle ["Radi Allâh ‘anha"] ;
6. qdsseux2 - Que Dieu soit satisfait d'eux deux ["Radi Allâhu ‘anhumaa"] ;
7. qdsselles2 - Que Dieu soit satisfait d'elles deux ["Radi Allâhu ‘anhunaa"] ;
8. qdsseuxt - Que Dieu soit satisfait d'eux tous ["Radi Allâhu ‘anhum"] ;
9. qdssellest - Que Dieu soit satisfait d'elles toutes ["Radi Allâhu ‘anhun"] ;
10. qdlfm - Que Dieu lui fasse miséricorde (RahmâtUllâh) ;
11. qmdssl - Que la malédiction de Dieu soit sur lui ;
12. slp- Sur lui la paix ["‘Alayhi salam"] ;
13. sep - Sur eux la paix (Alayhim salam.

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