La médecine prophétique
sous l'oeil étonné de la médecine moderne

Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Compatissant - Louange à Dieu le Maître des Mondes

Gloire à Dieu ! Louange à Dieu ! Il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Dieu ! Dieu est le Plus Grand ! - Il n'y a de force ni de puissance qu'en Dieu !

Ô Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !
Et bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme tu as béni Abraham et la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !

« Ô Toi qui es mon Seigneur !!
Accorde-moi Ton pardon et accepte mon repentir car Tu es certes l'Accueillant au repentir et le Tout pardonneur. »

Bismillâh Ir-Rahmân Ir-Rahîm - Al hamduli-llâhi rabbi-l‘âlamîn

Subhâna Llâhi, wa l-hamdu li Llâhi, wa lâ ilâha illâ Llâhu, wa Allâhu akbar - Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi !

Allâhumma salli ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kama sallayta alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid
Wa bârik ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kamâ barakta ‘alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid

« Rabbi ghfir lî wa tub ‘alayya.
Innaka anta ttawwâbu-l-ghafûr. »

Salutations et paix sur vous ainsi que la Miséricorde de Dieu,
"As-Salam ‘Alaykum Wa Ramatullâhi Wa Barakatuh,"

Sommaire

Introduction
1. La nutrition dans le Coran [...] ;
2. Le Siwâk : brosse à dents + dentifrice '2 en 1' [...] ;
3. La graine noire ["al-Haba as-Sawdâ"] le remède universel [...] ;
4. La sueur : un remède contre la conjonctivite [...] ;
5. Les dattes qui facilitent l'accouchement [...] ;
6. La mouche : 1 poison + 1 antidote [...] ;
7. La nourriture Licite ["Halâl"] : une garantie de bonne santé [...] ;
8. La cupidité, son effet sur l'appétit et sur la santé [...] ;
9. L'abstinence masculine et la fertilité [...] ;
10. L'allaitement du nouveau né [...] ;
11. Le jeûne, la santé, le bon comportement et la générosité [...] ;
12. L'impureté de l'urine infantile féminine et non masculine : L'explication urologique moderne [...] <à venir Incha Allâh> ;
13. Le nettoyage efficace du récipient de nourriture du chien et l'élimination des bactéries [...] <à venir Incha Allâh> ;
14. Les Lois de la génétique expliquées par le Prophète (qpssl) [...] ;
15. La sélection du sexe de l'enfant par la nature du liquide féminin [...] ;
16. L'os le plus résistant : le Coccyx [...] <à venir Incha Allâh> ;
17. Rapport au corps et à la santé : La circoncision ["al-Khitân"] ;
18. L'interdiction de porter des anneaux en or au doigt pour l'homme [...] <à venir Incha Allâh> ;
19. L'hygiène alimentaire [...] <à venir Incha Allâh> ;
20. La quarantaine épidémiologique [...] <à venir Incha Allâh> ;
Conclusion

Introduction

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl) [#5678] rapporte selon Abû Hurayra (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :
"« Dieu n'a pas fait descendre un mal sans avoir fait descendre un remède qui lui est propice. »"

Beaucoup de musulmans nient malheureusement la nécessité prophétique de soigner tout mal avec son remède que l'homme a trouvé par la grâce de Dieu (qsE). Le Coran et la Sunna regorgent pourtant de merveilles médicalement prouvées qui nous poussent activement vers la médecine et la pharmacologie. Si le Prophète (qpssl) lui-même n'utilisait pas les antibiotiques c'est seulement parce que l'humanité n'avait pas encore découvert ce remède à bien des maladies. L'argument des gens de l'arriérisme qui veulent revenir à l'époque bénie du 1er siècle de l'Hégire en délaissant la médecine moderne est en parfaite contradiction avec la Sunna. La confiance en Dieu (qsE) dont ils ventent les mérites ne vient qu'APRES avoir pris toutes les causes secondes qui correspondent à la Sunna de Dieu (qsE) c'est à dire les lois universelles de la nature qui Lui obéit bon gré mal-gré (voir Sunna | Réaliser les causes fait partie de la Religion [...]).

Dire [« Hadîth »], Bukhârî (qdssl), Muslim (qdssl) et Nawawî (qdssl) [#35] rapportent selon ‘Atâ Ibn Abû Rabâh (qdssl) que ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) lui a dit :
"« Veux-tu que je te montre une femme parmi celles du Paradis ? » J'ai dit : « Oui » « Vois-tu, me dit-il, cette femme noir ? Elle vint un jour voir le Prophète (qpssl) en lui disant : « Je suis l'objet de fréquentes crises d'épilepsie, et il m'arrive d'être dévoilée. Invoque donc Dieu en ma faveur. » Il lui répondit : « Si tu veux faire preuve de patience, tu obtiendras le Paradis, mais si tu veux en guérir, j'invoquerai Dieu pour qu'il te guérisse. » Elle dit : « Je préfère faire preuve de patience », avant d'ajouter : « Mais je me dévoile. Invoque donc Dieu afin que je ne me dévoile pas. » Et il l'invoqua en sa faveur. »"

Certains voient dans cette attitude une qualité à se résigner et à refuser tout traitement médical qui pourrait les guérir d'une quelconque maladie. Or l'épilepsie est certes une maladie contraignante, due à une hyperactivité célébrale et pouvant provoquer convulsions et pertes de conscience, mais elle n'est ni mortelle ni particulièrement dangereuse pour l'état de santé en général (sauf exceptions). D'ailleurs en dehors de rares cas de complication, il suffit de s'assurer que le malade ne se blesse légèrement à cause des convulsions et attendre que la crise ne cesse. Si le cas de cette femme avait été plus grave, nul doute que le conseil prophétique aurait été différent puisque le Prophète (qpssl) invoquait pour lui-même la santé :

Dire [« Hadîth »], Muslim et Nawawî (qdsseux2) [#1469] rapportent d'après Târiq Ibn Achiam (qdssl) que lorsqu'un homme embrassait l'islam, le Prophète (qpssl) lui enseignait les préceptes puis il lui ordonnait d'invoquer Dieu avec ces paroles :
"Ô mon Dieu ! Pardonne-moi, accorde-moi Ta miséricorde, guide-moi, donne-moi la bonne santé et accorde-moi Tes faveurs."
dans une autre version, Târiq (qdssl) rapporte qu'un homme vint voir le Prophète (qpssl) et lui dit :
"Que dois-je dire en invoquant mon Seigneur ?" Il lui répondit : "Dis : Mon Dieu ! Pardonne-moi, accorde-moi Ta miséricorde et accorde-moi la bonne santé." en ajoutant : "Ces paroles concernent à la fois ce Bas-Monde et l'Au-Delà."

Ainsi donc la femme préféra ne pas profiter du privilège du miracle divin dû à la proximité de son Messager et vivre sa maladie comme toute épileptique de son époque (les médicaments antiépileptiques n'existaient pas encore et cette maladie n'avait alors donc aucun traitement connu). Elle a néanmoins accepté le miracle afin de préserver sa pudeur, contrairement à de nombreuses femmes d'aujourd'hui qui sont pourtant en excellente santé et se dénudent publiquement volontairement. Ainsi le conseil prophétique à la patience dans la maladie ne s'adressait pas à une maladie grave dont le remède est commun et disponible mais à une maladie bénine dont on aurai pu demander la guérison miraculeuse à Dieu (qsE) au lieu de supporter ce qu'Il a décrété pour soi comme gêne et qui nous purifie si on l'accepte.

Dire [« Hadîth »],Tirmidhî et al-Mundhir (qdsseux2) rapportent qu’Abû Bakr as-Siddîq (qdssl) rapporte :
"J'étais chez le Messager de Dieu -qpssl- quand ce verset fut révélé : {Coran 4 :123 - "Quiconque fait un mal sera rétribué pour cela, et ne trouvera en sa faveur, hors de Dieu, ni allié ni secoureur"}. Il me dit : "Ô Abû Bakr ! Veux-tu que je te récite un verset que je viens de recevoir ?". -Certes oui, répondis-je. Il me le récita. En l'entendant, je sentis que mon échine fut brisée et j'essayai de m'étirer. - Qu'as-tu ô Abû Bakr ? Me demanda-t-il. - Ô Messager de Dieu ! Qui donc d'entre nous n'a pas commis de mal ? Serons-nous rétribués pour tout ce que nous avons perpétré ? - Quant à toi, ô Abû Bakr, et aux Croyants, vous en serez punis dans le bas-monde jusqu'à ce que vous arriviez au jour de la résurrection exempts de tout péché. Pour les autres, Dieu leur réunit tous leurs péchés pour en être châtiés dans l'Au-Delà."
Dans une autre version, Ahmad Ibn Hanbal et al-Hâkim (qdsseux2) rapportent qu’Abû Bakr as-Siddîq (qdssl) s'interrogea :

"Ô Messager de Dieu ! Comment pourra-t-on alors se réformer ? Car nous serons châtiés pour tout mal que nous aurons fait ?" -Que Dieu te pardonne ô Abû Bakr, lui répondit-il. Ne tombes-tu pas malade ? Ne peines-tu pas ? Ne te chagrines-tu pas ? Ne rencontres-tu pas de pénurie et de fatigue ? N'es-tu pas atteint, parfois par des calamités ?" -Certes oui, répliqua Abû Bakr. Et le Prophète -qpssl- de conclure : "Ce sont vos châtiments dans le bas monde."

Conclusion

La Sunna du Messager de Dieu (qpssl) fut consignée durant les trois premiers siècles de l'Hégire, c'est à dire que les 2 Sahîh, les 4 Sunnans, le Musnad et le Muwwâta furent rédigés avant le Xème siècle ap. J.C. Ils ne subirent aucune modification depuis lors et furent appris et dupliqués en tellement d'exemplaires que toute falsification est virtuellement impossible. Le seul traitement que leur apportèrent les Savants de l'islam fut un travail de filtrage, de classement et d'authentification. Les connaissances médicales du monde connu de l'époque étaient bien peu développées et fortement erronnées. Les Sciences médicales nous l'apprennent maintenant clairement. Que cette Sunna nous dévoile un grand nombre de vérités médicales est une véritable preuve miraculeuse que Mohammed Ibn ‘Abd Allâh (qpssl) ne parlait pas de lui-même mais recevait bel et bien Révélations et inspirations de Celui qui connait tous les secrets de la Médecine et de leurs bienfaits sur Sa créature.

Et Dieu est plus savant ["Wa Allâhu A‘lam"].
Ô mon Dieu ! Tu nous a montré la Voie de la Rectitude avec cette Science, guide-nous et assiste-nous en nous en facilitant son suivi et son application ! Car Tu es "al-Hâdî" - Le Guide en dehors de Qui il n'y a point de guide.

« Seigneur ! Gloire et louange à Toi !
Je témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Toi !
Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi »
« Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika.
Ashaduan lâ ilâha illâ anta,
astarghfiruka wa atûbu ilayka »