Le miracle mathématique du Coran

Dieu (qsE) a inclu dans Son Livre fini un miracle mathématique infini,
que l'on ne cessera de découvrir jusqu'à la Fin des Temps
et qui est la Signature inimitable de son origine divine !

Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Compatissant - Louange à Dieu le Maître des Mondes

Gloire à Dieu ! Louange à Dieu ! Il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Dieu ! Dieu est le Plus Grand ! - Il n'y a de force ni de puissance qu'en Dieu !

Ô Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !
Et bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme tu as béni Abraham et la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !

« Ô Toi qui es mon Seigneur !!
Accorde-moi Ton pardon et accepte mon repentir car Tu es certes l'Accueillant au repentir et le Tout pardonneur. »

Bismillâh Ir-Rahmân Ir-Rahîm - Al hamduli-llâhi rabbi-l‘âlamîn

Subhâna Llâhi, wa l-hamdu li Llâhi, wa lâ ilâha illâ Llâhu, wa Allâhu akbar - Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi !

Allâhumma salli ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kama sallayta alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid
Wa bârik ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kamâ barakta ‘alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid

« Rabbi ghfir lî wa tub ‘alayya.
Innaka anta ttawwâbu-l-ghafûr. »

Salutations et paix sur vous ainsi que la Miséricorde de Dieu,
"As-Salam ‘Alaykum Wa Ramatullâhi Wa Barakatuh,"

Il s'agit d'un extrait de mon livre, le Décryptage scientifique du Coran, dans le titre "La structure mathématique du Coran".
Voir aussi les autres rubriques de ce site englobant les miracles contenus dans le Coran : Le dernier miracle de Dieu (qsE) : Le Coran.

Sommaire

Introduction à la structure mathématique du Coran ;
   A) Les sept modes de lectures ["Ahruf"] ;
   B) Les (14) différentes lectures (authentiques) ;
   C) Des circonstances de Révélation, mémorisation et rédaction qui ne permettaient pas de modifier le texte a posteriori ;
   D) Des découvertes mathématiques passées inaperçues ? ;
1. Les valeurs abjadiques des mots Arabes [...] ;
2. Le nombre 19 dans le Coran [...] ;
3. Les spécificités de la Sourate 19, Marie / Maryam [...] ;
4. Le Coran : un jeu de piste numérique [...] <à venir Incha Allâh> ;
5. Le mystère du code des initiales coraniques [...] ;
6. Les grands nombres dans la lecture de "Hafs" [...] ;
7. Le Coran s'auto-préserve [...] ;
8. Démonstration : la preuve par "Dieu" (qsE) [...] ;
9. Le cryptage auto-correctif du Coran [...] ;
10. Le statut de la Sunna dans le Coran [...] ;
11. La Prière rituelle : de 17 à 19 [...] ;
12. Conclusion sur le nombre 19 [...] ;
13. Le miracle des 30 nombres cités dans le Coran [...] ;
14. Liens entre les ordres de révélation et de récitation des Sourates ;
15. Les autres miracles numériques du Coran [...] ;
16. Les conditions de la Révélation : en fonction des circonstances, une Révélation en apparance "vivante" [...] ;
17. Le défi divin [...] ;
18. Conclusion sur le Miracle Mathématique du Coran [...] ;
19. Le 3ème programme : Devenons les pieux Croyants du renouveau de l'islam des lumières ! [...].

Introduction à la structure mathématique du Coran

Sourate 15, verset 9
"C'est Nous, en vérité, qui avons révélé le Rappel [Coran], et c'est Nous qui en assurons l'intégrité."

Gallilée
« Les mathématiques sont un langage à l’aide duquel Dieu créa l’univers »

Le Coran est le seul Livre Sacré sur terre qui n'a connu ni correction, ni falsification, ni variante dans ses textes... en aucun temps ni en aucune place.
Notons que le Coran a été révélé « à la demande » en fonction des situations d’arbitrage dans lesquelles le Prophète (qpssl) se retrouvait. Un(e) musulman(e) lui posait une question pratique puis, quelques jours plus tard, le verset « descendait sur le Prophète (qpssl) depuis le premier Ciel », éclairant d’une sagesse divine le sujet abordé. Il serait tout à fait surprenant que, dans de telles conditions, une structure mathématique quelconque ait pu voir le jour dans le Coran, « arrangée » par un ou plusieurs hommes pour le rendre plus miraculeux qu'il ne l'est.

Et pourtant...

A) Les sept modes de lectures ["al-ahruf"]

Dire [« Hadîth »] Bukhârî (qdssl) [#3219] rapporte d’après ‘Abd Allâh Ibn ‘Abbâs (qdssl) que le Prophète (qpssl) a dit :
"« L'Ange Gabriel me fit réciter le Coran d’une seule façon, mais je ne cessai de lui en demander plus et il en arriva à me le faire réciter de sept façons différentes*. »"

* Le Coran a été révélé en sept « al-ahruf » ou « modes de lectures » qui correspondent, d’après la majorité des Savants, aux sept dialectes des sept principales tribus Arabes qui prévalaient à La Mecque à l’époque de la Révélation : Quraych1, Hudhayl2, Thaqîf3, Hawâzin4, Kinâna5, Tamîm6 et Yémen7. Différents mots étaient utilisés alors dans le Coran pour signifier un même sens afin que chaque tribu arabe le comprenne aisément.

Exemple de deux lectures du verset 5 : 82 :

Ainsi les Arabes de toutes les tribus comprenaient le sens des versets de la Révélation. Cela a permi aussi par la suite aux Savants, qui se penchèrent sur l’Exégèse ["Tafsir"] du Coran, de compléter la compréhension des versets par ces différents modes. Nous voyons donc une nouvelle dimension miraculeuse du Coran : l'adaptation par Dieu (qsE) du Message coranique à chaque tribu arabe dans sa propre langue !
Gloire à Dieu ["SubhanAllâh !"] ! Et honte à ceux qui refusent de s'adapter aux langues étrangères afin de transmettre le Message divin.

B) Les (14) différentes lectures (authentiques)

Par la suite, le Coran a été transmis par écrit en consonnes (sous le califat d’Abû Bakr as-Siddîq - qdssl), puis des voyelles y ont été rajoutées et les différents découpages « poétique » des Sourates en versets, tous validés par le Prophète (qpssl) ont continué à être transmis oralement. Ainsi il existe quelques 14 différents découpages du Coran (du même texte consonantique et dans le même ordre de récitation), dont sept sont majeurs. Ce découpage influe sur le nombre de versets / Sourate mais surtout sur sa lecture orale elle-même. Tous sont basés sur le même des sept modes cités précédemment, sur décision du 3ème calife du Messager ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl) : le dialecte de Quraych (la tribu de Mohammed -qpssl) qui est le mode de lecture privilégié par Dieu (qsE) qui a élu Son Messager (qpssl) parmi eux.

Dire de Compagnon [« Hadîth mawquf »], Bukhârî (qdssl) [#4984] rapporte d'après Anas Ibn Mâlik (qdssl) que :
"« ... Ensuite ‘Uthmân donna l'ordre à Zayd Ibn Thâbit, à Sa‘îd Ibn al-‘Âs, à ‘Abd Allâh Ibn az-Zubayr et à ‘Abd er-Rahmân Ibn al-Hârith Ibn Hichâm de transcrire les exemplaires du Coran. Il leur dit : "Si vous divergez avec la version de Zayd Ibn Thâbit au sujet d'un mot arabe, écrivez-le suivant le dialecte de Quraych ; car le Coran a été révélé suivant le dialecte des Quraychites." Et c'est ce qu'ils firent. »"

Cette décision a été prise afin d'éviter les divisions de la Communauté concernant la récitation du Coran qui eurent lieu lors de la campagne d'Arménie et d'Azerbaïdjan en 653 ap. J.C. (21 H) entre les Combattants sur la Voie de Dieu ["Mudjahiddines"] irakiennes et syriennes (que Dieu nous préserve des divisions).

Le Mushaf de l'Emir des Croyants ‘Uthmân Ibn Affân (qdssl)

Les sept principales lectures (dites canoniques), authentifiées par des chaînes de transmission notoires [« mutawâtir »] (soit au minimum 10 transmetteurs notoires dans chaque maillon de la chaîne et dans notre cas particulier : 30), portent les noms des descendants des Compagnons du Prophète (qdsseuxt) qui furent les premiers à se spécialiser dans une seule lecture du Coran :

    1. ‘Abd Allâh Ibn ‘Âmir (mort en 120 H / 736 ap. J.C.), le Syrien de Damas ;
    2. ‘Abd Allâh Ibn Kathîr (mort en 120 H / 736 ap. J.C.), le Mecquois ;
    3. ‘Âssim Ibn Mahdala al-Kûfi (mort en 128 H / 744 ap. J.C.), l’Irakien de Kufa (transmise par la lecture de dite de « Hafs », la plus répandue) ;
    4. Abû Âmr Ibn ‘Alâ (mort en 154 H / 770 ap. J.C.), l’Irakien de Bassora ;
    5. Hamza Ibn Habib (mort en 156 H / 772 ap. J.C.) Ziyyat, l’Irakien de Kufa ;
    6. ‘Alî Ibn Hamza (mort en 189 H / 804 ap. J.C.) Al-Kissaï, l’Irakien de Kufa ;
    7. Nâfi‘ Ibn Na‘im (mort en 169 H / 785 ap. J.C.) le Médinois (transmise par la lecture dite de « Warch » ainsi que celle de « Qâlûn »).

2 de ces lectures sont les plus répandues et ont pris le nom des professeurs qui les enseignaient :

  1. La traduction française du Coran utilisée par les orientalistes correspond à la lecture de Warch qui est la lecture occidentale (d’Afrique) originaire de Médine [« Yathrib »] ;
  2. Nous allons étudier dans ce chapitre la lecture la plus répandue (80% des musulmans l’utilisent) qui est la lecture de Hafs, ou lecture orientale, originaire de Kufa (au sud de Bagdad). Elle fut imposée par le 3ème calife du Messager ‘Uthman Ibn Affân (qdssl) afin d'éviter les troubles ["fitan"]. Son découpage en versets fait ressortir des éléments mathématiques extrêmement troublants.

Tableau 1 - exemple de découpages différents des versets dans une Sourate

À ces 7 lectures canoniques, il faut rajouter 7 autres lectures dont trois transmises par des chaînes réputées mais qui n’ont pas atteint le degré d'honorabilité (+ d’un transmetteur par maillon mais moins de 10) « muachhûn » :

8.   Abû Dja‘far al-Makhzumi (mort en 128 H / 747 ap. J.C.), de Médine ;
9.   Ya‘qûb Ibn Ishaq al-Hadrami (mort en 205 H / 820 ap. J.C.), de Bassora ;
10. Khalaf Ibn Hichâm (mort en 229 H / 843 ap. J.C.), de Bagdad ;

Et 4 autres qui ne peuvent pas être utilisées durant la Prière car transmises par des chaînes singulières [« âhâd »] c'est-à-dire qu’au moins un des maillons de la chaîne de transmission est composée d’un seul et unique individu honorable :

11.  Ibn Muhaysin (mort en 123 H / 740 ap. J.C.), de La Mecque ;
12.  Yahyâ Ibn al-Mubârak al-Yazîdî (mort en 202 / 817 ap. J.C.), de Bagdad ;
13.  al-Hassan al-Basri (mort en 110H / 728 ap. J.C.), de Bassora ;
14.  Abû al-Faraj Muhammad Ibn Ahmad ach-Chanbûdhî (mort en 388 H).

Pour le calcul du nombre de versets / sourates nous utiliseront la lecture de Hafs (lecture orientale diffusée par la calife ‘Uthmân Ibn Affân -qdssl). Néanmoins, la plus grande partie des miracles mathématiques du Coran sont indépendants de la lecture du Coran utilisée.


Tableau 2 - Les nombres de versets par sourates

Nous noterons au passage que seules trois Sourates ont exactement le même ordre de vulgate (récitation) [colonne Vu du tableau ci-dessus] et ordre de Révélation [colonne Rv du tableau ci-dessus], les Sourates :

  1. 38 "Sâd", relatant les peuples idolâtres orgueilleux détruits par Dieu (qsE) mais aussi les repentir de David et Salomon (qpsseux) qui délaissèrent la justice et le culte de Dieu (qsE) pour les vains plaisirs de ce Bas Monde (un veuvage "arrangé" pour l'un et les courses de chevaux pour l'autre), la triple récompense de Job (qpssl) après l'épreuve (il a retrouvé la santé, une famille deux fois plus nombreuse et a pu tenir son serment de punir sa femme sans lui faire de mal) et l'orgueil de Satan (qmdssl) suivi de sa punission éternelle ;
  2. 71 "Noé", relatant la longue mission de ce noble prophète et la dénégation de son peuple ;
  3. 82 "La rupture du Ciel", relatant la Fin du Monde, le Jour du Jugement et qui comprend 19 versets dans les 2 principales lectures.

Or il se trouve que le prophète Noé (qpssl) a vécu la plus grande partie de ses 950 ans parmi son peuple idolâtre, qui négligea son Message, avant que Dieu (qsE) n'accepte son invocation et rompe le Ciel avec un déluge qui engloutit tous les associateurs de son peuple et dont les seuls survivants furent les quelques (12 ?) compagnons de Noé (qpssl) rescapés dans son arche.
Et la Sourate 38 débute justement par des versets qui semblent nous faire revivre une telle situation :

Sourate 38, versets 1 à 7
"Sâd. Par le Coran plein d'enseignements édifiants !
En vérité, les négateurs vivent dans l'orgueil et la dissidence !
Pourtant, que de générations n'avons-Nous pas fait périr avant eux et qui, malgré leurs cris d'angoisse, ne purent échapper à Nos rigueurs ?
Les infidèles trouvent étrange que l'un d'eux soit venu les avertir et disent : "Cet homme est un sorcier et un imposteur !
Veut-il réduire toutes les divinités à une seule ? Voilà une chose bien étrange !"
Puis leurs notables se retirèrent, en disant : "Retirez-vous et gardez confiance dans vos dieux ! Ce n'est là qu'un complot ourdi contre vos idoles.
Nous n'avons rien entendu de pareil dans la dernière religion. Ce n'est là donc qu'une pure invention !"

Et seules trois Sourates ont exactement un même nombre 19 de versets dans les deux lectures :

  1. La Sourate 82 "La rupture du Ciel", relatant la Fin du Monde, le Jour du Jugement ;
  2. La Sourate 87 "Le Très Haut", relatant la Toute grandeur de Dieu (qsE) et qui insiste sur l'assiduité de la Prière ;
  3. La Sourate 96 "Le sang coagulé / L'adhérence", qui contient les 5 premiers versets révélés du Coran et qui renferment le code génétique (nombre de chromosomes humains voir ici [...]) de l'homme et qui insiste aussi sur l'assiduité de la Prière ;

Le nombre 19 semble donc être un lien entre le Créateur et sa créature par la Prière et le but de la création où toute âme sera jugée équitablement : le Jour du Jugement qui verra les soumis à Dieu (qsE) et bienfaisants récompensés pour l'éternité (Que Dieu -qsE- nous compte parmi eux) et les insoumis et malfaisants punis pour une durée équivalente (Que Dieu -qsE- nous en préserve).

C) Des circonstances de Révélation, mémorisation et rédaction qui ne permettaient pas de modifier le texte a posteriori

Le Docteur Maurice BUCAILLE (qdlfm) dit dans son livre "L'Homme d'où vient-il ? " Voir les références de l'ouvrage pp 162 à 164 :
"NOTIONS PRELIMINAIRES SUR LE TEXTE CORANIQUE, SON HISTOIRE ET SON CONTENU

[...]

Nous avons vu précédemment que pour les éxégètes bibliques, les livres de l'Ancien et du nouveau Testament doivent être considérés comme des livres inspirés. Tournons-nous à présent vers ce qu'enseignent les éxègètes musulmans : ils présentent tout autrement le Coran.
Muhammad, une fois atteint un âge de près de quarante ans, aimait se retirer pour méditer dans une retraite des environs de La Mecque. Il y reçut, approximativement à une date qui correspond à 610 de l'ère chrétienne, un premier message de Dieu transmis par l'Archange Gabriel. Après une longue interruption, ce message fut suivi de révélations successives s'étalant sur vingt ans à peu près. Elles furent à la fois transcrites du vivant du Prophète et récitées par coeur par les premiers fidèles autour de lui. Tous ces éléments, classés de son vivant en sourates (chapitres), furent rassemblés, après sa mort (en 632 de l'ère chrétienne), en un livre qu'on appela Coran. Le Livre contient la Parole de Dieu, à l'exclusion de tout apport humain. Des manuscrits du premier siècle de l'ère islamique authentifient le texte actuel, le deuxième élément d'authentification étant la récitation par coeur qui n'a pas cessé d'être pratiquée depuis l'époque du Prophète.
Ainsi donc, ici, à la différence de la Bible, on est en présence d'un texte, celui de la Révélation elle-même, qui ne peut être reçu et interprété qu'à la lettre. Le caractère inaltéré du texte révélé est hautement souligné. Le Coran doit ce caractère à plusieurs raisons :
Tout d'abord du vivant même du Prophète, on l'a dit, les inscriptions du texte avaient été faites sur des tablettes, des parchemins et d'autres objets dont on pouvait disposer à l'époque. Le Coran lui-même fait mention de ces transcriptions par écrit dans plusieurs sourates, aussi bien avant l'Hégire (an 622 -départ du Prophète de La Mecque pour Médine) qu'après l'Hégire. Mais, à côté de l'écriture, il y eut aussi la récitation par coeur. Le texte du Coran est beaucoup plus court que celui de l'Ancien Testament, et un peu plus court que celui du Nouveau Testament, mais sa révéléation s'étalant sur à peu près vingt ans, il fut aisé aux fidèles autour du Prophète de le réciter par coeur, fragmenté. La récitation a un avantage considérable pour la garantie de l'inaltérabilité du texte, par la pluralité des contrôles possibles, au moment de l'établissement définitif du texte par écrit. Cela se passa quelques années après la mort du Prophète, d'abord sous le califat d'Abû Bakr, son premier successeur, puis sous les califats d'Omar et surtour d'Uthman (644-655). Ce dernier fit pratiquer une recension extrêmement stricte sous le contrôle de la récitation.
On sait qu'après la mort de Muhammad, l'Islam s'étendit avec une très grande rapidité et fort loin de sa région d'origine, au milieu de peuples dont un grand nombre ne connaissaient pas l'arabe. On prit des précautions toutes particulières pour que le texte coranique ne souffrît pas de cette expansion : Uthman envoya des exemplaires de toute sa recension dans les centres principaux de l'immense Empire islamique, dont les copies existeraient encore de nos jours, plus ou moins complètes, comme à Tachkent (U.R.S.S.) et à Istanbul. On a retrouvé des pièces datant des tout premiers siècles de l'Hégire, toutes identiques et semblables aux manuscrits les plus anciens. Toutes les éditions modernes sont la reproduction fidèle des copies d'origine. Il n'y a pas eu pour le Coran de réécriture avec des altérations du texte au cours des âges.
Si le Coran avait eu une origine semblable à celle de la Bible, on s'attendrait à ce que les sujets traités aient été présentés en s'appuyant sur des notions en rapport avec certaines croyances de l'époque, dont beaucoup relevaient de mythes et de superstitions diverses, et que le texte soit de ce fait rempli d'assertions en rapport avec des traditions variées et d'origine souvent mystérieuse. Les occasions d'introduction dans le texte d'affirmations inexactes de cette provenance étaient multiples, comme le sont les sujets évoqués dont j'ai donné plus haut un court aperçu. Or rien de tel ne se présente dans le Coran.
Cependant, le Coran étant un livre religieux par excellence, on ne doit pas y chercher, sous le couvert d'affirmations qui ont rapport avec des connaissances profanes, quelque expression que ce soit des lois scientifiques, mais seulement, comme nous l'avons dit, des réflexions sur des phénomènes naturels, à l'occasion d'évocations de l'omnipotence divine, réflexions qui soulignent cette omnipotence aux yeux des hommes de tous les temps. Leur présence dans le Coran a pris une signification particulière à notre époque, où leur sens apparaît très explicité par les comparaisons avec les données du savoir. Cette particularité est spécifique du Coran."

Ainsi, si les circonstances de la Révélation coranique au Prophète (qpssl) durant 23 ans, de sa mémorisation par ses Compagnons (qdsseuxt) au fur et à mesure des Révélations, en même temps que son écriture sur divers supports puis de sa compilation en un seul ouvrage permettent de nous assurer de sa non altération entre sa communication divine et aujourd'hui, et donc du caractère miraculeux de l'exactitude des révélations scientifiques qui y sont faites, il serait encore plus étonnant de voir surgir du Coran une structure mathématique complexe.

Or il ne ressort pas du Coran une seule structure mathématique mais il est traversé de nombreux maillages mathématiques entrelacés les uns sur les autres sans pour autant modifier le sens du texte qui est avant tout un guide pour les hommes et non une oeuvre mathématique ni un traité scientifique. Et l'auteur du Coran n'a pas pu, vues les circonstances évoquées, revenir en arrière pour modifier une lettre, un mot ou bien la place d'un verset afin de s'assurer qu'ils s'insèrent bien dans tous ces maillages.

D) des découvertes mathématiques passées inaperçues ?

Les premiers résultats, certes incomplets, d’une empreinte numérique dans le Coran grâce à l’informatique furent obtenus en 1974 ap. J.C. Publiés hâtivement, ils retombèrent donc dans l’anonymat après avoir suscité l’émoi. En 1990 ap. J.C., le docteur Rashad KHALIFA (un biochimiste américain né en Egypte) fut le premier à publier 23 éléments numériques sur le Coran, il le paiera de sa vie le 31 janvier 1990 ap. J.C. Par manque de rigueur et de cohérence, ses résultats ne frappèrent pas les scientifiques de l’époque et ses conclusions heurtèrent les autorités religieuses. Certains théologiens ne conseillèrent pas la poursuite de telles recherches qui pouvaient prêter à confusion et divisions. L’étude retourna donc dans un cadre strictement scientifique et rigoureux en langue française pour ensuite être traduite en Arabe.
En 1997 ap. J.C. est publiée « Le Hasard Programmé, le miracle scientifique du Coran », de Farid GABTENI et Frédéric BERJOT. Depuis, ces résultats mathématiques n’ont pas été remis en cause par le monde scientifique. « Le soleil se lève à l’occident, Science pour l’heure » rassemble ces données de manière plus détaillée et ce chapitre en est largement inspiré.
Vous vous posez légitimement la question suivante : Mais pourquoi ces chiffres, qui prouvent que le Coran n’est pas l’œuvre de Mohammed (qpssl) ne sont-ils pas connus du grand public ?
Pour moi la réponse est triple :

  1. La vision de l’occidental du Coran est, à juste titre, extrêmement méfiante à cause :
    • D’une part des dommages immenses portés par la religion chrétienne durant leur histoire (dus aux excès et à son éloignement de la Science divine authentique) et les contradictions flagrantes de la Bible falsifiée avec les données scientifiques récentes ;
    •  Mais aussi par le très mauvais et négatif exemple que donnent les musulmans à travers les médias (religion pourtant si proche de la science moderne) et leur refus apparent actuel (qui n’a pas toujours été le cas) de tout progrès scientifique qui symbolise une rigidité religieuse peu « ouverte » qui ne séduit que peu l'occident ;
    • La remise en question islamique des avantages sociaux de certains dirigeants du "monde musulman" fraine toute diffusion médiatique de ces informations (qui est sous la domination de ces mêmes dirigeants qui se sentent personnellement attaqués) ;
    • Les lobbies juifs, issus de la diaspora, qui détiennent la majorité des médias occidentaux et qui ont tout intérêt à faire taire cette vérité qui irait à l’encontre la légitimité qu’exerce l’Etat d’Israël sur la Palestine mais aussi, plus globalement, du Judaïsme sur le monde ;
  2. La religion des chiites, représentant quelques 20% du monde musulman, n’est pas seulement basée sur le Coran mais accorde aussi une très grande importance à leurs Imâms descendants du cousin et gendre du Prophète (qpssl) ‘Alî Ibn Abû Talîb (qdssl) [4ème calife "bien guidé"] et à leurs écrits aucunement divins (Mohammed -qpssl- étant cité comme le Sceau de la prophétie dans le Coran par Dieu -qsE- lui-même). Donc reconnaître que le Coran contient des preuves scientifiques de nature inhumaine va obligatoirement lancer un mouvement de critique sur la valeur divine de leurs écrits Imâmiens (qu'ils ont rajouté au Coran diffusé de par le monde) et donc d’illégitimité du pouvoir théocratique des Ayatollahs ;
  3. Le monde des « sunnites », la majorité restante des 80% du monde musulman, est basée sur un dogme qui frôle aussi dangereusement l’idolâtrie (qui est néanmoins bien plus marquée chez les chiites et les chrétiens avec leur culte des saints et des prophètes) du Prophète (qpssl) lui-même (pour preuve la recrudescence des anniversaires de naissance et de mort du Prophète -qpssl- et le délaissement progressif de la Sunna). Or les mathématiques (voir 8. Le Coran s'auto-préserve [...]) prouvent que les sunnites, lors de leur victoire durant le grand schisme de l’islam (qui scinda le monde musulman en chiites et sunnites), ont gardé 2 versets controversés du Coran (qui a donc été largement répandu tel quel et qui sont de toute façon rigoureusement authentiques) qui annoncent l’intercession avec miséricorde du Prophète (qpssl) lui-même lors du Jour du Jugement. La structure mathématique du Coran semble aujourd'hui abroger ces deux versets (et Dieu -qsE- est plus savant), rappelant la fin d'un "état de grâce" pour les musulmans. Reconnaître cette réalité, c’est donc se recentrer vers le Coran sur ce thème et refaire passer la Sunna du Prophète (qpssl) au second plan (en re-disséquant scientifiquement la validité de chaque « Dire ») puis en prenant la Sunna authentique comme source législative absolue complémentaire au Coran. Je vous montrerai, ailleurs, en quoi le monde musulman, dans sa majorité, s’est d’ailleurs éloignée des commandements coraniques et traditionnels et ce qu’un retour à la véritable Foi coûterait aux autorités « sunnites » en place. L’acceptation logique du Coran en tant que Parole divine validée scientifiquement remettrait en question le dirigisme quasi dictatorial des pays musulmans (voir Actualités | La démocratie et l'islam : conciliation et différence [...]) et remettrait au goût du jour le désir légitime de la Communauté (« Umma ») d’être à nouveau unifiée sous la direction d’un seul et même calife Croyant appliquant la Loi de Dieu (qsE). Ainsi, pour résumer le point de vue sunnite de la question, la diffusion de cette réalité mathématique devrait déclancher un mouvement d'éducation dans l'islam des grandes masses qui ne suivraient alors plus les ordres de leurs dirigeants qui iraient à l'encontre du Coran et de la Sunna (sans pour autant pronner la révolution armée). Cela devrait provoquer des retours en masse dans la Religion, l'augmentation des bons conseils donnés à l'intention des dirigeants (en privé d'abord puis en public), un combat contre les injustices avec le coeur, la parole puis la main quand cela devient possible et non dommageable pour l'ordre public, etc... Bref d'un passage en douceur, mais ferme, vers l'obéissance à Dieu (qsE) sur l'exemple donné par le meilleur des guides : le Prophète Mohammed (qpssl).

Sourate 15, verset 9
"Mais ceux qui s’efforcent de priver (les autres) de Nos signes, ceux-là seront livrés au supplice."

Et Dieu est plus savant ["Wa Allâhu A‘lam"].
Ô mon Dieu ! Tu nous a montré la Voie de la Rectitude avec cette Science, guide-nous et assiste-nous en nous en facilitant son suivi et son application ! Car Tu es "al-Hâdî" - Le Guide en dehors de Qui il n'y a point de guide.

« Seigneur ! Gloire et louange à Toi !
Je témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Toi !
Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi »
« Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika.
Ashaduan lâ ilâha illâ anta,
astarghfiruka wa atûbu ilayka »

Notes :
* Les termes sont erronés dans la traduction du Coran utilisée et retraduits (par les termes soulignés) ici plus fidèlement au texte en Arabe ou plus correct grammaticalement.
1. qpssl - Que la paix et le salut soient sur lui ["Sallallâh-û ‘Alayhi wa Salam"] ;
2. qpsseux - Que la paix et le salut soient sur eux ["Sallallâh-û ‘Alayhim wa Salam"] ;
3. qsE - Qu'Il soit Exalté ["Allâh aza wadjel"] ;
4. qdssl - Que Dieu soit satisfait de lui ["Radi Allâh ‘anhu"] ;
5. qdsse - Que Dieu soit satisfait d'elle ["Radi Allâh ‘anha"] ;
6. qdsseux2 - Que Dieu soit satisfait d'eux deux ["Radi Allâhu ‘anhumaa"] ;
7. qdsselles2 - Que Dieu soit satisfait d'elles deux ["Radi Allâhu ‘anhunaa"] ;
8. qdsseuxt - Que Dieu soit satisfait d'eux tous ["Radi Allâhu ‘anhum"] ;
9. qdssellest - Que Dieu soit satisfait d'elles toutes ["Radi Allâhu ‘anhun"] ;
10. qdlfm - Que Dieu lui fasse miséricorde (RahmâtUllâh) ;
11. qmdssl - Que la malédiction de Dieu soit sur lui ;
12. slp- Sur lui la paix ["‘Alayhi salam"] ;
13. sep - Sur eux la paix (Alayhim salam.