Que dois-je faire en entrant dans l'islam ?

Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Compatissant - Louange à Dieu le Maître des Mondes

Gloire à Dieu ! Louange à Dieu ! Il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Dieu ! Dieu est le Plus Grand ! - Il n'y a de force ni de puissance qu'en Dieu !

Ô Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !
Et bénis Mohammed et la famille de Mohammed comme tu as béni Abraham et la famille d’Abraham !
A Toi les louanges et la Gloire !

« Ô Toi qui es mon Seigneur !!
Accorde-moi Ton pardon et accepte mon repentir car Tu es certes l'Accueillant au repentir et le Tout pardonneur. »

Bismillâh Ir-Rahmân Ir-Rahîm - Al hamduli-llâhi rabbi-l‘âlamîn

Subhâna Llâhi, wa l-hamdu li Llâhi, wa lâ ilâha illâ Llâhu, wa Allâhu akbar - Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi !

Allâhumma salli ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kama sallayta alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid
Wa bârik ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ âli Muhammadin kamâ barakta ‘alâ Ibrâhîma wa ‘alâ âli Ibrâhîma
Innaka Hamidun Madjid

« Rabbi ghfir lî wa tub ‘alayya.
Innaka anta ttawwâbu-l-ghafûr. »

Salutations et paix sur vous ainsi que la Miséricorde de Dieu,
"As-Salam ‘Alaykum Wa Ramatullâhi Wa Barakatuh,"

Quand on rentre dans l'islam, un certain nombre de questions se posent. Certaines concernent des obligations, d'autres des choses secondaires ou facultatives. Nous allons nous efforcer d'apporter des réponses éclairées par l'islam à certaines de ces questions. Merci de m'écrire ici si vous vous posez une question qui n'est pas dans cette liste.

Sourate 39, versets 53
"Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment ! Ne désespérez point de la Miséricorde divine ! En vérité, Dieu absout tous les péchés car Il est le Clément et le Compatissant. »"

Sommaire

1. Dois-je faire ma déclaration de Foi en public dans une mosquée ? ;
2. Dois-je faire la Prière ? ;
3. Dois-je apprendre l'arabe ? ;
4. Dois-je porter le voile islamique ["Hidjâb"] ou la barbe ? ;
5. Dois-je m'habiller (kamiss et sandales) comme les arabes ? ;
6. Dois-je changer de prénom ? ;
7. Dois-je me faire circoncir ? ;
8. Dois-je fréquenter la mosquée ? ;
9. Dois-je quitter mon travail actuel ? ;
10. Dois-je émigrer ["Hidjra"] vers un pays musulman ? ;
11. Dois-je me séparer de mon partenaire non-musulman ? ;
12. Dois-je arrêter l'alcool et les drogues en entrant dans l'islam ? ;
13. Dois-je manger Licite ["Halâl"] ? ;
14. Dois-je répondre à l'appel au Combat sur le Chemin de Dieu (qsE) ["Djihâd fî-sabîli Llâh"] en Irak ou ailleurs ? ;
Conclusion ;

1. Dois-je faire ma déclaration de Foi en public dans une mosquée ?

La Déclaration de Foi [...] est le 1er Pilier de l'islam. Elle concerne essentiellement les 6 Piliers de la Foi musulmane qui concernent la Croyance mais impliquent par la suite l'application par les membres des 70 et quelques Branches de la Foi [...]. Sa prononciation par la langue et par le coeur fait rentrer dans l'islam. Elle possède des Conditions de validité [...]. C'est une affirmation intime de reconnaissance du Créateur par Sa créature. Sa validité auprès de Dieu (qsE) ne nécessite donc aucune cérémonie ni d'autre témoin que celui qui la prononce et Celui qui entend tout et Connait l'intérieur des coeurs (Dieu -qsE). Ce qui doit suivre immédiatement après est l'apprentissage des bases fondamentales de la Religion que se doit de connaître tout musulman : Les 3 Fondements [...] que sont la connaissance de Dieu (qsE), de Son dernier Prophète (qpssl) et de la Religion. En effet dans l'islam, contrairement à d'autres religions inventées par les hommes, il n'y a pas d'intermédiaire entre Dieu (qsE) et l'adorateur. Ce dernier Lui demande directement car Il est l'Unique Seigneur, le seul Dieu digne d'adoration et le Seul Être parfait. Ce sont là les 3 principales catégories de l'Unicité divine détaillées dans Le Livre de l'Unicité [...].

Mais la Religion islamique n'est pas seulement une relation créature-Créateur. Elle est aussi tout un mode de vie basée sur de sages règles divines de vie en communauté. Ainsi, il parait évident que la Déclaration de Foi [...] doit permettre au nouveau converti à l'islam de se faire connaître de la Communauté musulmane. Les avantages immédiats sont innombrables : il y trouve un soutien dans les épreuves à venir, des conseils, un apprentissage des règles de base de l'islam, etc... C'est pour cela qu'il est conseillé de faire sa Déclaration de Foi [...] devant la Communauté afin de se faire connaître par cette dernière et pouvoir bénéficier de son soutien. Il serait bon de bénéficier à ce moment là d'un soutient particulier de un ou deux "parrains(marraines)" musulman(e)s qui auraient un lien d'amitié particulier avec le nouveau converti afin de pouvoir répondre à ses questions et le soutenir dans les épreuves à venir.

La réponse à la question : "Dois-je faire ma déclaration de Foi en public dans une mosquée ?" est donc "Non, mais il est fortement conseillé de le faire."

Après avoir pris connaissance des 6 Piliers de la Foi, il convient de faire les Ablutions majeures [...] pour se purifier de l'associationnisme et des péchés de notre vie passée avant de prononcer la Déclaration de Foi [...]. On peut alors faire officiellement sa déclaration de Profession de Foi qui marque son entrée dans l'islam.

Témoignage de conversions dans une mosquée et hors mosquée [...] ;
Témoignage d'un témoin de Profession de Foi [...] ;
Témoignage d'une Profession de Foi publique faite trop tôt [...] ;

2. Dois-je faire la Prière ?

Il est évident que l'Attestation de Foi faite plus haut et qui est le 1er Pilier de l'islam doit être suivi de la pratique du 2nd Pilier de l'islam qui est la Prière. Mais comme tout acte d'adoration nécessite deux conditions pour être acceptées auprès de Dieu (qsE) -la sincérité et le suivi de la Sunna- cet apprentissage ne doit venir qu'après assimilation profonde du 1er Pilier de l'islam, de ce qu'il implique et surtout l'atteinte d'une certitude que l'islam est la Religion de Vérité rendue parfaite et révélée par Dieu (qsE) à l'humanité par l'intermédiaire de Son dernier Prophète Mohammed (qpssl). Ce n'est qu'avec cette certitude que la sincérité peut être atteinte. Ceux qui privilégient la forme au fond amènent les convertis sur la pente dangereuse de l'hypocrisie et d'une pratique religieuse vide de sens spirituel et de sincérité. D'ailleurs la plus grande partie de la prédication du Prophète Mohammed (qpssl) concerna le 1er Pilier de l'islam durant plus de 11 années sur les 23 de sa mission. Il fut alors élevé au-dessus du 7ème Ciel et les 5 Prières quotidiennes lui furent prescrites ainsi qu'à sa Communauté directement par Dieu (qsE) sans intermédiaire.

La réponse à la question : "Dois-je faire la Prière ?" est donc "Non, l'apprentissage des fondamentaux de la Religion est prioritaire mais toutefois sa pratique permet d'associer à cet apprentissage une profondeur spirituelle et une communion avec la Communauté des Croyants."

Il est important de ne pas se noyer dans les détails de perfectionnement [...] de la Prière dès les débuts mais d'en apprendre les quelques Conditions de validité [...] et Piliers essentiels [...] dans un premier temps.

Témoignage de l'appaisement qui se lit sur le visage après une Prière [...] ;
Témoignage de l'apprentissage progressif de la Prière par une nouvelle convertie [...] ;
Témoignage d'une convertie qui se sent enfin prête à Prier [...] ;

3. Dois-je apprendre l'arabe ?

Le Prophète Mohammed (qpssl) n'est que le Sceau de la prophétie qui clos l'envoie de 124 000 prophètes à toutes les communautés humaines précédentes dont 315 Messagers. Chaque prophète fut envoyé à son peuple avec le Message de l'adoration exclusive du Seigneur en parlant sa propre langue. Même si le Message islamique fut transmis en arabe aux arabes et que la pureté et la profondeur de son sens ne peuvent rééllement être rendus par des traductions, il est indispensable de la faire connaître aux différents peuples de l'humanité dans leur propre langue. Quoi qu'il en soit, la Prière doit se faire en Arabe [...]. Il est donc conseillé dans un premier temps d'apprendre les quelques sourates prioritaires [...] en arabe phonétique puis d'apprendre à lire l'arabe ultérieurement (il est plus facile et plus correcte d'apprendre le Coran avec son alphabet).

La réponse à la question : "Dois-je apprendre l'Arabe ?" est donc "Non, dans un premier temps la compréhension de la Religion dans notre langue maternelle est une priorité, mais l'apprentissage de la Parole de Dieu (le Coran) -récitée dans la Prière- devra, à terme, se faire en Arabe bien que l'arabe phonétique suffise dans un premier temps pour l'apprentissage des quelques Sourates de base à connaître."

4. Dois-je porter le voile islamique ["Hidjâb"] ou la barbe ?

Les Croyants son les meilleurs des hommes ! Un Chant islamique ["Anachid"] en l'honneur de nos courageuses soeurs Les Croyants son les meilleurs des hommes !

Le port du voile islamique ["Hidjâb"] et de la barbe sont des caractéristiques identitaires des musulmans. Ce sont des obligations (les Savants divergent quant au statut de la barbe qui est soit obligatoire ["Fardh"], soit Tradition renforcée ["Sunna Mu‘akkada"] ; le second avis semble être le plus correct [voir ici]) pour les Croyants mais ne constituent pas l'essentiel du Message divin ni des priorités lors de la conversion à l'islam. Les bases de la Religion et de la Croyance furent bâties patiemment dans les coeurs avant l'instauration de ces deux obligations. Le voile islamique ["Hidjâb"] ne fut rendu obligatoire [...] qu'en l'an 5 de l'Hégire c'est à dire dans la 18ème année de la mission prophétique sur les 23 années qu'elle dura afin de parfaire la Religion. Il est donc tout à fait abhérant de vouloir rendre obligatoire au nouveau converti(e) ces actes extérieurs d'appartenance à l'islam avant que le coeur ne soit sincérement voué à Dieu (qsE). De plus ces deux aspects ne furent légiférés qu'à Médine, devenue Etat musulman, il semble donc tout aussi abhérant de le rendre obligatoire en pays non musulman où l'image du musulman se résume à ces aspects extérieurs au lieu d'être celle de la vertu, du bon voisinage, de la confiance et du respect. Néanmoins, une fois ces caractéristiques incorporées, le(la) Croyant(e) musulman(e) devient alors parfaitement identifié à l'islam dès le premier regard. L'intérieur et l'extérieur sont alors en phase de soumission à Dieu (qsE). Ainsi il devrait être interdit de porter l'apparence de l'islam tant que le coeur n'est pas pleinement convaincu et que le comportement est devenu un comportement de citoyen modèle. Ce n'est malheureusement pas le cas de beaucoup de musulmans, ce qui donne à l'islam une image communautaire, vestimentaire et non spirituelle ni d'élite dans la vie commune. Pourquoi interdit ? Parce que si on n'a que l'apparence l'Appel à l'islam ["Da‘wa"] véridique est freiné, on montre un islam extérieur alors que l'intérieur est pourri, on présente la forme sans le fond. Or l'Appel à l'islam ["Da‘wa"] prophétique se concentra d'abord sur le fond avant de s'attacher à la forme. C'est pourquoi certains Savants vont jusqu'à déconseiller ces apparences vestimentaires en pays non musulmans afin de franchir les barrières des apriori occulaires de propagande et transmettre l'essence du Message coranique aux coeurs afin de les réveiller.

Cheikh Mohammed al-Ghazâlî (qdlfm) dit dans son livre "Ces Français qui ont choisi la Voie d'Allah" Voir les références de l'ouvrage p 48 :
"Il est vrai que beaucoup de pratiquants musulmans établis en Europe et en Amérique ont réussi à vaincre les courants de la dépravation qui mènent forcément à l'échec, seulement la majorité d'entre eux portent encore les germes des maux diffusés dans leurs pays d'origine. En Angleterre par exemple, on trouve les adeptes de la doctrine Nakhit chevanique et leurs disciples Anglais ! On y trouve la traduction du Muwatta de l'Imâm Mâlik, la doctrine qui prime au Nord de l'Afrique, on y trouve aussi ceux qui croient que la confession de Foi n'a de valeur qu'avec le port du voile sur le visage et ceux qui ne voient en l'islam que le port d'une robe blanche (Gandoura), on se croierait en plein désert..."

La protection des parties privées durant la Prière est une condition de validité de la Prière [...]. Pour les hommes, cette zone à couvrir part du nombril jusqu'aux genoux et pour les femmes, elle comprend tout le corps sauf le visage et les mains. Le voile islamique ["Hidjâb"] est donc une obligation pour la nouvelle convertie durant sa Prière.

La réponse à la question : "Dois-je porter le voile islamique ["Hidjâb"] ou la barbe ?" est donc "Non, dans un premier temps, le temps d'ancrer la certitude de la Foi dans son coeur. Ce sont toutefois des obligations pour les Croyants et leur port est un acte qui confirme la Foi du coeur par l'acte. Le voile islamique ["Hidjâb"] est néanmoins une obligation pour les femmes durant la Prière."

Témoignage de l'acceptation progressive du Hidjâb par une nouvelle convertie [...] ;
Témoignage du repentir d'une Top Modèle qui met le Hidjâb [...] ;
Témoignage d'une convertie qui Prie avant de porter le Hidjâb [...] ;

Les Croyants son les meilleurs des hommes ! Un Chant islamique ["Anachid"] en l'honneur de nos courageuses soeurs Les Croyants son les meilleurs des hommes !

5. Dois-je m'habiller (kamiss et sandales) comme les arabes ?

L'islam et la culture arabe sont deux choses différentes. On arrive à faire la distinction entre leus deux en apprenant sa Religion. Les vêtements arabes ne sont aucunement conseillés dans la vie de tous les jours car l'islam se veut universel en tant que dernière Religion révélée. Ceci étant dit le Prophète (qpssl) aimait les kamiss (sorte de robe arabe qui couvre tout le corps) et portait des sandales. Ainsi certains musulmans qui ont atteint un certain niveau de piété, concrétisent leur amour du Prophète (qpssl) par l'adoption de son style vestimentaire. Cela provoque souvent une réaction de rejet par les populations non-arabes et les Savants ne conseillent pas de porter ces vêtements tous les jours dans un pays occidental. Cela peut rester dans le cadre privé du foyer sans aucun problème. Mais c'est loin d'être un point important de l'islam et c'est un frein à la Prêche islamique ["Da‘wa"]. Ce sont plutôt des habitudes vestimentaires des pays orientaux.

Cheikh Mohammed al-Ghazâlî (qdlfm) dit dans son livre "Ces Français qui ont choisi la Voie d'Allah" Voir les références de l'ouvrage p 48 :
"Il est vrai que beaucoup de pratiquants musulmans établis en Europe et en Amérique ont réussi à vaincre les courants de la dépravation qui mènent forcément à l'échec, seulement la majorité d'entre eux portent encore les germes des maux diffusés dans leurs pays d'origine. En Angleterre par exemple, on trouve les adeptes de la doctrine Nakhit chevanique et leurs disciples Anglais ! On y trouve la traduction du Muwatta de l'Imâm Mâlik, la doctrine qui prime au Nord de l'Afrique, on y trouve aussi ceux qui croient que la confession de Foi n'a de valeur qu'avec le port du voile sur le visage et ceux qui ne voient en l'islam que le port d'une robe blanche (Gandoura), on se croierait en plein désert..."

La règle de base de jurisprudence islamique concernant les relations humaines (comme l'habillement) est l'autorisation sauf si un texte authentique l'interdit. Comme aucun texte n'interdit des vêtements (exceptés les vêtements en soie pour les hommes), tous les vêtements décents sont autorisés.

Comme nous venons de le voir ci-dessus, la protection des parties privées durant la Prière est une condition de validité de la Prière. Pour les hommes, cette zone à couvrir part du nombril jusqu'aux genoux. En conséquence il est conseillé d'utiliser des vêtements longs qui couvrent cette zone pendant la Prière. Le kamiss est un vêtement adéquat dans cette fonction, il permet notamment de couvrir le bas du dos lors de la prosternation quand le tee-shirt est mal positionné sous le pantalon et glisse.

La réponse à la question : "Dois-je m'habiller (kamiss et sandales) comme les arabes ?" est donc "Non, sauf pour prier dans un seul vêtement (comme cela est conseillé par la Sunna de la Prière [...]) et pour protéger ses parties qui doivent rester cachées durant la Prière."

6. Dois-je changer de prénom ?

L'islam est une Religion qui couvre tous les aspects des relations humaines et notamment protège l'honneur du musulman et de la musulmane. Il est donc interdit au musulman d'insulter son frère ou sa soeur. La conséquence est que certains prénoms de nature injurieuse doivent être changés obligatoirement quand on rentre dans l'islam mais dans la majorité des cas ce n'est pas obligatoire. Voir Faut-il changer de Prénom en entrant dans l'islam ? [...].

La règle de base de jurisprudence islamique concernant les relations humaines (comme le nom) est l'autorisation sauf si un texte authentique l'interdit. Comme aucun texte n'interdit des prénoms non-arabes (aux exceptions ci-dessus), tout prénom est autorisé.

La réponse à la question : "Dois-je changer de prénom ?" est donc "Non, sauf dans certains cas particuliers exceptionnels."

7. Dois-je me faire circoncir ?

La Religion islamique a été rendue parfaite par Dieu (qsE) afin de la rendre obligatoire à toute l'humanité en tout temps. Une de ses obligations est de circoncire les nouveaux nés masculins à l'age de 7 jours. La médecine moderne a montré que les bénéfices hygiéniques de la circoncision sont telles qu'aux Etats-Unis notamment, elle est devenue courante pour tous les nouveaux nés masculins quelle que soit leur confession religieuse pour des raisons de santé publique. Voir Rapport au corps et à la santé : La circoncision ["al-Khitân"] [...]. La circoncision féminine n'a, par contre, aucune origine en islam, c'est une pratique culturelle (et barbare vue les conséquences) africaine (et basée sur un Hadîth faible). Le nouveau converti n'est toutefois pas obligé de se circoncire en rentrant dans l'islam d'après la majorité des Savants.

La réponse à la question : "Dois-je me faire circoncir ?" est donc "Non, bien que les bénéfices hygiéniques soient rééls. Il faut raffermir sa Foi suffisamment avant d'être prêt à cette intervention. Cela devient alors un acte sincère de soumission à Dieu (qsE) et non pas un acte subi par tradition. La récompense auprès de Dieu (qsE) en est donc multipliée. Quant à la circoncision féminine, elle est totalement interdite en islam."

8. Dois-je fréquenter la mosquée la plus proche de chez moi ?

La question n'est pas si bête qu'elle n'y parait. Dans le monde d'aujourd'hui nombreux sont les groupes (et donc mosquées) qui se réclament de l'islam. Malheureusement celui qui rentre dans l'islam ne sait pas s'y retrouver et ne sait pas distinguer une mosquée bien guidée dans l'islam (voir Ahl Sunna wa Djama‘a [...]) d'une mosquée dirigée par des musulmans égarés dans une secte (voir Mise en garde contre certaines sectes [...]). Or il est très important de faire attention où l'on met les pieds car la fréquentation de la mosquée et des adorateurs qui les fréquentent est centrale dans l'islam (voir La Prière en commun à la mosquée renforce l'humilité, facilite l'assiduité et développe la fraternité [...]). Le Prophète (qpssl) quand il arriva dans la première Cité de l'Etat musulman (Médine) fut, avant même la rédaction d'une quelconque constitution, de construire deux mosquées, une à la périphérie et une au coeur de la Cité. Ensuite dans la constitution de Médine il a interdit aux musulmans de fréquenter ou aider des innovateurs dans la Religion. Des hypocrites construirent même une mosquée concurrente et y invitèrent le Prophète (qpssl) à diriger leur Prière une fois afin de légitimer cette mosquée. Le Prophète (qpssl) ordonna qu'on la brûle.

La réponse à la question : "Dois-je fréquenter la mosquée la plus proche de chez moi ?" est donc "Non, sauf quand vous êtes sûrs (par la recherche de la Science contenue dans les liens ci-dessus et la récolte d'information concernant cette mosquée auprès des musulmans) que ceux qui la fréquentent ne font pas partie d'une secte innovatrice égarée."

9. Dois-je quitter mon travail actuel ?

Certains métiers et commerces sont interdits. On peut citer les banques qui vendent des prêts à intérêt, la vente de livres/vidéos pornographiques, la vente de viande illicite ["haram"] (porc, animal mort, animal non sacrifié selon le rite islamique), la vente de substances qui rendent îvres (alcools et drogues), la vente de chiens, la prostitution, la vente de statuettes figurées (idoles), le dessin de représentations vivantes figurées, le troc, etc...

Mais pour autant, les métiers et commerces licites ne le restent que si deux conditions y sont réalisables : pratiquer les 5 Prières quotidiennes à leur heure canonique (les regrouper 2 par 2 doit rester exceptionnel et non habituel et connaître les plages horaires est indispensable pour adapter le culte à son milieu professionnel dans une premiers temps) ainsi que, pour les hommes, la Prière du Vendredi à la Mosquée et, pour les femmes, le port des vêtements de la pudeur et de la bienséance musulmane. La Prière devient obligatoire dès que la Foi, et ses conséquences, est solidement encrée dans le coeur.

Ainsi, celui ou celle qui a un travail illicite et qui se convertit à l'islam, doit envisager soit de faire évoluer son travail vers quelque chose de licite (en négociant avec son employeur la possibilité de pratiquer son islam) soit initier des démarches pour rechercher un mode de subsistance compatible avec l'islam. Nous constatons donc l'importance pour la Communauté musulmane, de dynamiser son entreprenariat dans le but de mettre en place des structures économiques compatibles avec l'islam à disposition des travailleurs musulmans. En l'absence de telles structures, toutes les options doivent être envisagées : recherche d'emploi licite à l'étranger, association entre musulmans dans le but de créér une entreprise, reconversion vers les secteurs qui proposent des emplois licites, etc...

Il serait folie de vouloir quitter la source de sa subsistance au moment où la Foi est encore faible et l'âme fragilisée par cette nouvelle Vérité qui éclaire le monde d'un oeil nouveau. De plus une conversion, en France, n'assure pas immédiatement une confiance et une solidarité totale de la Communauté musulmane, par contre elle assure un climat d'hostilité visible ou caché avec son environnement proche majoritairement non musulman. Il serait folie que d'ajouter à la fragilisation psychologique une fragilité matérielle supplémentaire. C'est pourquoi il est utile de rappeler que si la Prière en dehors de son heure canonique est un péché dont on peut espérer la Miséricorde de Dieu (qsE) en fonction des difficultés que l'on rencontre, associer à Dieu (qsE) ce dont Il se passe est un péché impardonnable. Le premier péché doit être immédiatement associé à l'intention de tout mettre en oeuvre pour l'arrêter. Et la priorité absolue est donc l'accroissement de la connaissance authentique de Dieu (qsE), à travers Ses Noms afin de savoir Qui on adore, l'accroissement de la connaissance du comment on L'adore, à savoir l'islam et ses 5 Piliers, sa Foi et ses 6 Piliers, ainsi que l'accroissement de la connaissance de celui qui nous l'a transmis, à savoir le Sceau des Prophètes Mohammed Ibn ‘Abd Allâh (qpssl). Ces connaissances doivent être assimilées par tous les moyens possibles et en fonction des possibilités : internet, cours du soir, cours du week-end et pour ceux qui peuvent (hommes et femmes), Prières du Vendredi. Une méconnaissance dans ces domaines peut entrainer incidieusement vers une secte "islamique" associatrice (Chî‘ites passionnés, Habbaches transcendants, Soufis idolâtres, Coranistes puritains, etc...) et rendre nulle la récompense de toute Prière auprès de Dieu (qsE). Une Fois ces 3 Fondements de l'islam assimilés, l'obligation de la Prière s'imposera d'elle-même.

Notons qu'aucune règle générale ne peut être établie en la matière : certains sont convaincus très rapidement, d'autres ont besoin d'exclaircir certaines zones d'ombre sur Dieu (qsE), son Prophète (qpssl) ou l'islam, d'autres ont besoin de faire la paix avec leurs proches ou avec leur passé, etc...

Une fois cette première urgence passée, il faut rester lucide et ne pas se laisser séduire par les tentations de ce Bas-Monde : un dirigeant non-musulman n'aura de cesse que de pousser ses employés musulmans loin de l'islam. Et c'est aussi le cas des dirigeants musulmans qui ont "vendu" leur islam en l'échange des biens de ce Bas-Monde et de la notoriété, ils souhaitent éviter que naissent dans leurs rangs des Croyants qui pourraient, un jour où l'autre, leur rappeler Dieu (qsE) et Son Jugement envers eux. La création d'une force économique musulmane autonome et indépendante est donc un objectif vital pour l'islam et les talents et les compétences doivent s'unir dans cet objectif sain. La main qui donne est mieux aimée de Dieu (qsE) que celle qui demande... Adapter son milieu professionnel au culte de l'islam apporte de grands biens, tant à l'individu qu'à la Communauté.

Voir les mérites du travail en islam [...] et les conséquences, à terme, sur son islam de travailler pour des mécréants [...].

La réponse à la question : "Dois-je quitter mon travail actuel ?" est donc "Non, vous devez assimiler prioritairement les bases de l'islam, construire une Foi saine et solide tout en mettant tout en oeuvre pour chercher un emploi licite (au cas où ce n'est pas déjà le cas). Alors Dieu reconnaitra votre sincérité et vous ouvrira des portes dont vous ne soupçonniez pas l'existence."

10. Dois-je émigrer ["Hidjra"] vers un pays musulman ?

De nombreux musulmans pratiquants conseillent aux nouveaux convertis une émigration ["Hidjra"] vers des pays musulmans, se basant sur des preuves évidentes du Coran et de la Sunna. Cet aspect de l'islam peut avoir un effet de répulsion sur les nouveaux convertis qui ont déjà fait un effort énorme vers Dieu (qsE) en rentrant dans l'islam. Voilà maintenant qu'on leur demande de tout quitter pour pratiquer ce qu'ils ne connaissent pas encore. De plus couper géographiquement les liens avec ses parents, en dehors du côté affectif évident risque de mener à la rupture des liens familiaux (voir la préservation des liens familiaux [...]), chose totalement interdite en islam.

Revenons un instant, pour mieux comprendre les textes, aux conditions dans lesquelles les Compagnons (qdsseuxt) puis le Prophète (qpssl) ont émigré vers Médine. Nous y voyons des épreuves humiliantes dans la pratique de leur Religion qui allèrent jusqu'au meurtre. Alors seulement Dieu (qsE) autorisa la première émigration puis la seconde. Il fallut attendre que le Prophète (qpssl) soit informé par Dieu (qsE) de la planification d'assassinat sur sa personne par les Mecquois pour que Dieu (qsE) l'autorise enfin à émigrer (voir les conditions de l'émigration en islam [...] et aussi La démocratie et l'islam : conciliation et différence | 5.5.4. Aujourd'hui l'Etat Islamique existe-t-il ? Conséquences sur la jurisprudence islamique ["Fiqh"] et sur le Prêche ["Da‘wa"] [...]).

La réponse à la question : "Dois-je émigrer ["Hidjra"] vers un pays musulman ?" est donc "Non, tant que le niveau de pratique de l'islam n'est pas mis en péril, notamment en ce qui concerne la pratique des 5 Prières quotidiennes, la fréquentation des mosquées, la pratique du Jeûne du Ramadân, l'éloignement de l'intérêt usuraire, la possibilité de se nourrir avec de la viande Halâl, etc... La plus extrême chose qui rende obligatoire l'émigration doit être la crainte de ne plus pouvoir pratiquer l'islam ou la crainte pour sa vie. La véritable émigration consiste à s'éloigner de ce que Dieu (qsE) a interdit et de se rapprocher de Son obéissance."

Témoignage de conversion d'un Prêtre américain qui ensuite fait le Prêche ["Da‘wa"] en parcourant son pays [...] ;

11. Dois-je me séparer de mon partenaire non-musulman ?

Quelqu'un recherche la moitié de sa Religion ! Agence virtuelle de rencontre pour mariage [...] Quelqu'un recherche la moitié de sa Religion ! ;

Non, ce n'est pas obligatoire dans un premier temps si les liens du mariage sont déjà noués (voir Sunna | Le Mariage islamique : la moitié de la Foi | 5.4. Marié(e) puis converti(e) : dois-je divorcer ? [...]). Il est néanmoins conseillé de dépenser toute son énergie dans la recherche de la Science islamique, le développement des actes cultuels et autres obligations de l'islam afin de pouvoir transmettre correctement le Message à son conjoint avec Science et sincérité. Etant donné les liens d'amour et d'intimité qui lient les conjoints, le(la) nouveau(elle) converti(e) est la personne la plus apte au monde à transmettre le Message à son conjoint le Message de Vérité. Si l'on désespère de le voir revenir à Dieu (qsE) et/ou que la pratique de l'islam devient source de conflits ingérables, il est alors fortement conseillé de divorcer de son partenaire non musulman.
Dans le cas d'une relation hors mariage, il est conseillé de se séparer de son partenaire quand l'islam a pénétré dans le coeur car les relations hors mariage sont des péchés graves. Rien n'empêche de garder un contact amical avec l'ancien(ne) partenaire (sans jamais se retrouver seul avec lui/elle dans une pièce), de l'appeler à l'islam et même à se marier avec lui/elle, une fois qu'il attesté de sa Profession de Foi.

Témoignage de conversion d'un Prêtre américain après celle de son épouse [...] ;
Témoignage des conséquences de la persévérance dans la Prêche ["Da‘wa"] auprès de sa partenaire [...] ;
Témoignage d'une soeur qui quitte son mari mécréant pour se marier au musulman qui lui a fait découvrir l'islam [...] ;

Quelqu'un recherche la moitié de sa Religion ! Agence virtuelle de rencontre pour mariage [...] Quelqu'un recherche la moitié de sa Religion ! ;

12. Dois-je arrêter l'alcool et les drogues en entrant dans l'islam ?

L'Etat islamique était établi à Médine depuis déjà plusieurs années quand l'interdiction définitive de l'alcool fut révélée pour les musulmans (vers l'an 4 de l'Hégire et Dieu est plus Savant). Pourquoi Dieu (qsE) a-t-il attendu tant de temps ? Pourquoi l'a-t-il interdit progressivement et par étapes ? N'est-ce pas Lui qui a créé les Humains et qui connait tous les mystères de leurs âmes ?
S'il est maintenant scientifiquement admis que l'alcool (ainsi que toute drogue qui altère l'esprit) a des effets néfastes sur la santé, nous comprenons pourquoi notre Créateur (qsE) nous l'a déconseillé puis interdit : Pour nous contraindre ou pour notre santé ?

Durant la prohibition américaine de l'alcool a failli éclater une véritable guerre civile entre les autorités strictes et le simple citoyen qui n'arrivait pas, du jour au lendemain, à rompre avec cette drogue dont il était devenu dépendant. Un marché parallèle illicite a vu le jour au point que certains l'ont défendu contre les autorités de leur propre vie. La nature humaine est ainsi, les mécanismes de dépendances puissants et pouvant mener jusqu'aux pires extrêmités comme donner la mort ou risquer sa vie. Une véritable science médicale est née ces dernières années afin de lutter contre ces dépendances : médicaments palliatifs utilisés en doses décroissantes, soutien psychologique, changement d'air, isolation et suivi médical, etc...

Voyons maintenant la méthodologie divine : Plus de 11 années à prêcher l'Unicité du Créateur (qsE) et la crainte du Jour du Jugement et de l'Enfer. 3 années de boycott des musulmans qui vivent dans la misère et la famine sans abjurer leur Foi. Ont suivi la Révélation de la Prière de soumission à Dieu (qsE) 5 fois par jour, un entrainement psychologique quotidien à la persévérance. Les Croyants sont éprouvés dans leur honneur et dans leurs vies par les non-croyants, autorisation leur est enfin donnée de quitter meubles et immeubles pour émigrer à l'abri des murs de Médine tout en gardant intacte leur Religion. L'Etat islamique est créé dans l'Unité d'une autorité sage et bien guidée. Les Croyants sont éprouvés au point de risquer leur vie pour défendre leur ville et leur Religion une première fois à Badr (2 H) où l'ennemi est trois fois plus nombreux. Une seconde fois à Uhud (3H) où l'ennemi est cette fois 4 fois plus nombreux, le Prophète (qpssl) lui-même est blessé, les pertes musulmanes sont élevées et les soldats de Dieu reculent tout en protégeant Médine de la destruction. L'oncle du Prophète, Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl), le lion de Dieu (qsE), tombe en martyr en défendant l'islam. Le Prophète (qpssl) dira de lui qu'il est le Prince des Martyrs au Paradis. Un musulman courageux et sincère qui, au lendemain de Badr, était... Rond comme une barrique ! Oui l'année précédente, l'émotion fut si grande après la victoire de Badr que notre héros ne put s'empêcher de noyer sa peur et son soulagement dans l'alcool au point d'injurier d'autres Compagnons parmi les plus éminents.
Quand l'interdiction de l'alcool fut légiférée (vers l'an 4 de l'Hégire et Dieu est plus Savant), les habitants de Médine déversèrent, comme un seul homme et sans hésitation, dans les caniveaux de Médine tout l'alcool qu'ils possédaient et n'en consommèrent plus jamais. Un historien, commentant la prohibition américaine, en fut jaloux, surpris et stupéfait. Voila la force de l'islam : L'acceptation volontaire et progressive, la soumission à Dieu (qsE) et la persévérance dans l'abstinence.

D'après les Savants, dans l'ordre de mérites des musulmans, il y a :

  1. avant tout les trois premières générations de musulmans. La deuxième est meilleure que la troisième et la première (la génération des Compagnons qui ont rencontré le Prophète de Dieu -qpssl) est meilleure que la seconde. Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) en faisait partie ;
  2. parmi les Compagnons, les plus méritants furent les Résidents ["Ansars"] de Médine qui accueillirent les Emigrés ["Muhadjirins"] venus de La Mecque et les seconds sont plus méritant que les premiers de part les épreuves et humiliations subies ainsi que pour le sacrifice de leur Emigration. Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) en faisait partie ;
  3. parmi les Emigrés ["Muhadjirins"], les plus méritants furent ceux (près de 300) qui risquèrent leur vie aux côtés du Prophète (qpssl) durant la bataille de Badr (2 H). Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) en faisait partie ;
  4. parmi les Combattants sur la Voie de Dieu (qsE) ["Mudjahiddines"], il y a ceux qui n'ont pas faibli face à l'ennemi, n'ont jamais reculé et qui ont perdu leur vie ["martyr"] pour défendre la Religion de Vérité, pour élever la Parole de Dieu (qsE) et protèger Son prophète (qdssl). Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) en faisait partie ;
  5. parmi les martyrs, il y a ceux de qui le Prophète de Dieu (qpssl), qui recevait la Vérité de Son Seigneur, l'Omniscient qui connait le destin de toutes chose et la place de chacun dans l'Autre Vie ["Akhira"], a annoncé qu'ils iraient au Paradis. Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) en faisait partie ;
  6. Parmis ceux de qui le Prophète (qpssl) a assuré le Paradis, il y a celui qui sera leur Prince et celui sur qui il dirigea une Prière mortuaire exceptionnellement longue (9 Takbirates au lieu des 4 habituelles et il fut le seul pour lequel cela se fit). Et Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) était celui-là ;

Et pourtant, Hamza Ibn ‘Abd el-Muttalib (qdssl) est mort (à l'age de 55 ans) avant d'avoir renoncé à la boisson, avant que cette interdiction ne fut légiférée. Comme si bien des choses étaient plus importantes auprès de Dieu (qsE)...

A la mémoire de notre frère, de notre Prince, qui n'est pas mort mais dont l'âme est contenue dans un oiseau vert resplendissant qui va où il veut et dont la niche se trouve juste sous l'immense Trône du Tout Puissant (au dessus du 7ème Ciel) à qui nous feront tous retour, à lui qui ne rêve que d'une chose : être rescussité et venir risquer de nouveau sa vie dans ce Bas-Monde éphémère pour la Cause de Dieu (qsE).

(voir les bienfaits médicaux de la nourriture "Halâl" [...])

La réponse à la question : "Dois-je arrêter l'alcool et les drogues en entrant dans l'islam ?" est donc "Non, jusqu'à ce que tu atteignes la certitude de la Foi et ressentes le besoin d'obéir à Celui qui se passe de ton obéissance. Ne te présentes tout de même pas à la Prière l'esprit embrumé par l'alcool ou d'autres drogues car cela fut interdit avant l'interdiction complète de l'alcool et que tu te présentes devant ton Seigneur en tête à tête. Néanmoins cette interdiction est sage, permet à l'homme d'être maître de lui-même et responsable de ses actes et elle est bonne pour le corps et l'équilibre social."

13. Dois-je manger Licite ["Halâl"] ?

Le musulman se soumet à Dieu (qsE) est notamment à ses interdits alimentaires. Il affirme ainsi sa Foi et sa différence par une alimentation plus saine. Cela peut poser des problèmes avec l'entourage familial mais cette épreuve renforce la Foi et montre la motivation du Croyant. Il va devenir alors une nouvelle âme lumineuse avec un nouveau coeur purifié.

La nourriture licite est toute nourriture sauf les viandes non sacrifiées selon le rite islamique (égorgées par un musulman en prononçant "Allâhu Ackbar" et vidées de son sang) ainsi que les viandes d'animaux retrouvés morts, exception faite de la viande de porc qui est interdite même sacrifiée islamiquement. Tous les animaux de la mer autorisés ainsi que les oiseaux chassés par un musulman qui prononce "Allâh Ackbar" avant de tirer (au fusil ou à l'arc) ou avant d'envoyer son chien de chasse à la poursuite de son gibier, la viande Kasher (viande abattue selon le rite judaïque) est licite pour le musulman.

Les invocations à Dieu (qsE) ne sont acceptées que lorsque l'on purifie son coeur, son corps et son alimentation. Néanmoins, en l'absence de possibilité de manger autre chose que de la nourriture illicite, il est permis de survivre ainsi.

(voir les bienfaits médicaux de la nourriture "Halâl" [...])

14. Dois-je répondre à l'appel au Combat sur le Chemin de Dieu (qsE) ["Djihâd fî-sabîli Llâh"] en Irak ou ailleurs ?

Nombreuses sont les "sirènes" qui, de part le monde islamique (et non islamique), appèlent les jeunes musulmans à prendre les armes pour combattre les ennemis des musulmans. Les jeunes convertis sont les plus sensibles à ces appels, manipulables à souhait par ces "prêcheurs au Djihâd" à cause de leur carance en Science islamique (venant de rentrer fraichement dans l'islam) et leur toute récente prise de conscience sur les péchés de leur vie passée (qui peut mener à la culpabilisation et à l'exécution d'un acte rédemptoire). Nous rajouteront comme cause agravante, dans le climat actuel d'hostilité à l'islam, la crainte des musulmans, vivant en pays non musulman, d'enseigner les règles du Djihâd. Ceci serait bien entendu, la solution idéale à ce genre de problème mais les dirigeants des pays non musulmans n'ont pas encore pris conscience d'une telle utilité et assument seuls la responsabilité de cette négligeance par le développement de l'ignorance à cause de la crainte qu'ils font peser sur les responsables musulmans vivant chez eux.

Nous avons vu en détail dans L'Islam, en guerre contre le terrorisme [...] que ce à quoi appèlent la majorité de ces "prêcheurs au Djihâd" n'est aucunement un acte de piété, de soumission totale à Dieu (qsE) ni même de courage. Nous avons vu aussi dans Le Combat sur la Voie de Dieu (qsE) ["Djihâd fî-sabîli Llâh"] aux temps du Prophète (qpssl) [...] que si la défense de l'Etat musulman par ses habitants ne nécessite aucun Appel particulier et devient le devoir de tous et toutes (obligation inviduelle ["Fardh ‘Aïn"] qui touche tout(e) citoyen(ne) d'un pays musulman envahi et tout citoyen d'un pays musulman voisin d'un pays musulman envahi dont l'Imâm appèlerait les musulmans à l'aide), l'Appel au Djihâd belliqueux (obligation pour une partie, nommée par l'Imâm, de la Communauté seulement ["Fardh Kifâyah"]) à l'extérieur des frontières est quant à lui du ressort exclusif de l'Imâm gouvernant le Pays d'islam afin de garantir l'unité et la cohésion du combat. Or la plupart de ces "prêcheurs au Djihâd" appèlent à suivre tel groupe ou tel autre qui ont tous comme particularité la dissidence avec l'Imâm du Pays d'islam (le Chef de l'Etat).

La réponse à la question : "Dois-je répondre à l'appel au Combat sur le Chemin de Dieu (qsE) ["Djihâd fî-sabîli Llâh"] en Irak ou ailleurs ?" est donc "Non, tant que la France ne sera pas un Etat musulman avec un Chef d'Etat musulman qui ordonnerait aux Combattants sur le Chemin de Dieu (qsE) ["Mudjahiddines"] d'intervenir pour la défense d'un autre Pays d'islam. Et, si cette condition est réalisée, la réponse serait encore non tant qu'un pays musulman limitrophe (ayant des frontières communes avec la France) ne serait pas envahi et débordé par l'ennemi et que son Imâm n'appèle les musulmans à l'aide. Si tous les pays musulmans limitrophes du pays d'islam envahi sont débordés, le cercle concentrique de responsabilité s'élargit et englobe de nouveaux Pays d'islam de proche en proche en fonction des besoins militaires.
Mais si ces conditions ne sont pas réalisées, la réponse serait encore non tant que les musulmans n'ont pas élu leur calife, Commandeur des Croyants de toute la Communauté musulmane ["Umma"], qui aurait alors légitimité pour rappeler les musulmans des pays non musulmans pour constituer une armée islamique (mobilisation massive). Et, si cette condition est réalisée, la réponse serait encore non tant que la mère du postulant au Djihâd ne l'y autorise.
Mais si toutes ces conditions sont réalisées, la réponse serait encore non si l'Imâm des musulmans ordonnait aux Combattants sur le Chemin de Dieu (qsE) ["Mudjahiddines"] de combattre avec des méthodes rendues illicites par Dieu (qsE) car il n'y a pas d'obéissance à une quelconque créature dans la désobéissance à Dieu (qsE). Nous pouvons citer comme méthodes de combat illicites : le meurtre ciblé de victimes civiles loin de toute cible militaire, le suicide, l'utilisation du feu quand cela n'est pas absolument nécessaire, les cibles musulmanes collatérales, etc..."

Conclusion

La pratique de l'islam, sans avoir vu le Prophète, fait de nous le frère du Sceau des Prophètes et notre évocation l'a fait pleurer :

<Hadîth à venir incha Allâh>

De plus, la difficulté actuelle de pratiquer l'islam est source d'augmentation de la récompense qui y est liée et ces paroles devraient nous encourager à persévérer sur cette voie :

Dire [« Hadîth »], Abû Dâwûd (qdssl) ["al-Malâhim" #4341], Tirmidhî (qdssl) ["at-Tafsîr" #3060] et Ibn Mâdjah (qdssl) ["Sahîh al-Fitan" #4014] rapportent d'après Abû Umayya ach-Cha‘bânî (qdssl) que :
"« J'ai demandé à Abû Tha‘laba al-Khachnîu : - Que dis-tu du verset : {Coran 5: 105 - "Ô vous qui croyez ! Vous n’avez à répondre que de vous-mêmes, et l’erreur d’autrui ne saurait vous nuire si vous êtes dans le droit chemin. C’est vers Dieu que vous retournerez tous et Il vous mettra alors en face de vos œuvres."} ? » Il répondit : « - Ah oui ! Tu demandes à un connaisseur, c'est que j'avais justement posé la question au Prophète (qpssl) qui avait répondu : « Ordonnez le Bien, interdisez le blâmable. Mais, si tu vois l'avarice tolérée, les penchants suivis, la vie d'Ici-Bas privilégiée et que chacun se montre infatué, imbu de son opinion, [Ibn Mâdjah (qdssl) rajoute dans sa version : et que tu remarques une chose qui dépasse tes capacités], occupe-toi alors de toi-même et ne te soucie pas des autres. Car viendront après vous des jours où la patience sera pareille à une braise qu'on tient dans sa main, des jours où celui qui accomplira une bonne action aura comme rétribution l'équivalent de la récompense de cinquantes hommes qui oeuvrent autant que lui. » [Tirmidhî (qdssl) rajoute dans sa version : «- La récompense de cinquante hommes parmi nous ou parmi eux, ô Messager de Dieu ? » Demanda-t-on au Prophète (qpssl) « Plutôt la récompense de cinquante parmi vous, répondit-il. »] »"

Remarque : Il ne s'agit pas d'espérer obtenir un rang auprès de Dieu équivalent à ceux de la meilleure des génération, en particulier celui des Emmigrés mecquois ["Muhâdjirin"], des Résidents médinois ["Ansâr"], des vétérans de Badr et de ceux du pacte d'Hudaybiyya (serment d'Allégeance d'ar-Ridwân) mais de la récompense de certains actes individuels rendus difficiles dans un climat hostile à l'islam par rapport à ceux de la génération des Compagnons qui, par leur sacrifices, avaient mis en place un climat où l'islam était la norme sociale de l'Etat musulman et la lutte contre l'injustice de tous les jours un devoir de tous, cette dernière étant devenue minoritaire.

Et Dieu est plus savant ["Wa Allâhu A‘lam"].
Ô mon Dieu ! Tu nous a montré la Voie de la Rectitude avec cette Science, guide-nous et assiste-nous en nous en facilitant son suivi et son application ! Car Tu es "al-Hâdî" - Le Guide en dehors de Qui il n'y a point de guide.

« Seigneur ! Gloire et louange à Toi !
Je témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Toi !
Je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi »
« Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika.
Ashaduan lâ ilâha illâ anta,
astarghfiruka wa atûbu ilayka »

Notes :
* Les termes sont erronés dans la traduction du Coran utilisée et retraduits (par les termes soulignés) ici plus fidèlement au texte en Arabe ou plus correct grammaticalement.
1. qpssl - Que la paix et le salut soient sur lui ["Sallallâh-û ‘Alayhi wa Salam"] ;
2. qpsseux - Que la paix et le salut soient sur eux ["Sallallâh-û ‘Alayhim wa Salam"] ;
3. qsE - Qu'Il soit Exalté ["Allâh aza wadjel"] ;
4. qdssl - Que Dieu soit satisfait de lui ["Radi Allâh ‘anhu"] ;
5. qdsse - Que Dieu soit satisfait d'elle ["Radi Allâh ‘anha"] ;
6. qdsseux2 - Que Dieu soit satisfait d'eux deux ["Radi Allâhu ‘anhumaa"] ;
7. qdsselles2 - Que Dieu soit satisfait d'elles deux ["Radi Allâhu ‘anhunaa"] ;
8. qdsseuxt - Que Dieu soit satisfait d'eux tous ["Radi Allâhu ‘anhum"] ;
9. qdssellest - Que Dieu soit satisfait d'elles toutes ["Radi Allâhu ‘anhun"] ;
10. qdlsc - Que Dieu lui soit compatissant dans ce Bas-Monde ["Rahîma Ullâh"] ;
11. qdlfm - Que Dieu lui fasse miséricorde au Jour du Jugement ["Rahmât Ullâh ‘alayhi"] ;
12. qmdssl - Que la malédiction de Dieu soit sur lui ;
13. slp- Sur lui la paix ["‘Alayhi salam"] ;
14. sep - Sur eux la paix ["‘Alayhim salam"].